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Sacca Lafia, Ministre de l’intérieur et de la sécurité publique
47,6 milliards Fcfa, c’est le montant du crédit alloué au Ministère de l’intérieur et de la sécurité publique pour le compte de l’année 2018. Devant la Commission budgétaire de l’Assemblée nationale, le Ministre Sacca Lafia a soutenu le projet de budget 2018 de son département. Occasion donnée à l’ancien parlementaire de présenter les projets que le ministère envisage de mettre en œuvre avec la cagnotte financière qui lui sera accordée. Il s’agit à en croire ses propos, de concourir à la sécurité des biens et des personnes sur toute l’étendue du territoire national, de prévenir les catastrophes et les gérer en cas de survenu, d’assurer la bonne limitation des frontières aussi bien maritimes que terrestres et enfin, de gérer de façon sérieuse la fusion de la gendarmerie et de la police nationale pour en faire une force unique plus dynamique, plus rationnelle dans le but de renforcer la sécurité des personnes et des biens. Pour ce qui est des préoccupations exprimées par les députés au terme de sa présentation, le patron des flics a dévoilé à la presse parlementaire la question de la cybercriminalité qui prend de l’ampleur et la criminalité avec violence. « … Je les ai rassurés qu’on est conscient et que nous sommes en décalage par rapport aux progrès technologiques. Et je leur ai expliqué qu’aujourd’hui, un clavier d’ordinateur est aussi dangereux qu’un bazooka et aussi dangereux qu’une bombe atomique parce qu’à partir de Porto-Novo ici quelqu’un qui a un clavier et qui sait s’en servir de façon malencontreuse peut arrêter une usine qui fonctionne en Afrique du Sud ou même aux Etats-Unis. » a-t-il déclaré. Il a également profité de l’occasion pour informer les parlementaires de la réunion des ministres de la sécurité au niveau du Conseil de l’entente et qui se tient actuellement à Lomé pour se pencher particulièrement sur le cas de la cybercriminalité. « … Nous voulons nous inspirer de l’expérience de la Côte-d’Ivoire pour que dans les mois à venir, on puisse installer une brigade spéciale de lutte contre la cybercriminalité. », a-t-il rassuré.
Germin DJIMIDO
