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L’affiche du festival
La commune de Kpomassè s’annonce effervescente, le 25 novembre 2017 prochain. Et pour cause, un festival de résurrection du rythme Kété y est annoncé, dans l’arrondissement de Dékanmey. Il s’agit d’une initiative du promoteur culturel, Anderson Hounguè, qui entend contribuer au développement de sa localité à travers ce festival qui est à sa toute première édition.
« Nous savons que les temps sont durs, mais nous y arriverons. Le Festival national du rythme Kété (FENARYK) aura bel et bien lieu, le 25 novembre prochain à partir de 10 heures, précises ». Ce sont les assurances données par Anderson Hounguè, dans un entretien qu’il nous a accordé. Plus déterminé que jamais, il rassure donc « qu’il pleuve ou qu’il neige, la fête aura lieu ». Et engagement, Anderson Hounguè le tient de son souci de promouvoir les danses traditionnelles du Bénin qui, selon son contact, « disparaissent progressivement », créant ainsi, la perte de « notre identité ». S’il jette son dévolu sur la promotion du rythme “Kété”, c’est bien pour des raisons évidentes. Fils de la localité, Anderson Hounguè veut bien se rendre utile à sa commune en oeuvrant pour ses richesses culturelles et artistiques à travers le rythme Kété. Un rythme qui, selon ses propos, « se joue à la sortie de la lune et devient un moment de rencontre pour les amants. C’est une danse qui porte de l’amour et regroupe toute la jeunesse de ses localités ». Mais aujourd’hui, ce rythme est pratiquement en agonie. « Ce rythme ne se joue plus comme avant, à cause de l’arrivée des danses modernes et si rien n’est fait, il disparaitra de notre patrimoine culturel », a-t-il fait savoir avant de proposer comme remède, le festival national du rythme Kété. Un festival qui vise comme objectif principal, « la sauvegarde du rythme Kété en voie de disparition dans les communes Xwéla, Kotafon… ». Comment y arrivera-t-il ? Rendez-vous, ce 25 novembre 2017 pour apprécier.
Donatien GBAGUIDI
