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Le triomphe de la vérité

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Rencontre manquée entre les chefs d’Etat du Bénin et de la France: Les clarifications de Talon qui mettent fin la polémique


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Patrice Talon à bâtons rompus

A la faveur de  la séance d’échanges qu’il a eue avec  les  béninois de la diaspora vivant à Paris, le président Patrice Talon a donné des clarifications  a donné des clarifications importantes qui lèvent  toute équivoque à propos de la rencontre annoncée entre lui et le président de la République Française, Emmanuel  Macron. Il a bien situé le contexte dans lequel la rencontre avec son homologue a été envisagée, et pourquoi elle n’a pu avoir lieu. Il s’agissait donc simplement d’un problème de calendrier, selon  le Chef d’Etat Béninois.  Lire ci-après l’intégralité de ses propos à ce sujet.

« J’ai programmé de venir à Paris depuis un moment et certains ont dû être informés, que j’ai dit qu’il était temps que je rencontre la communauté béninoise de France et des environs. J’ai voulu le faire à la fin du mois dernier mais j’ai dû décaler… Pendant mon séjour de mai-juin, j’ai eu un message de l’ambassade de France au Bénin, qui voulait savoir si durant mon séjour, je souhaitais rencontrer le président français élu. Mon état de santé ne m’avait pas permis de répondre favorablement. Puis après j’ai eu un deuxième séjour. Et je me suis dit qu’à l’occasion de mon troisième séjour, ce serait quand même convenable que j’indique que je suis sur le territoire et que je souhaiterais rencontrer le président français et voir s’il est possible de programmer une visite de travail. J’ai demandé au ministre des Affaires étrangères d’adresser la note verbale à travers le circuit dédié, ce qui a été fait. Nous avons reçu une réponse de l’ambassade de France, qui a pris acte de mon séjour en France pour diverses raisons, séjour pendant lequel j’ai exprimé le souhait de rencontrer le président français. Elle nous a répondu, disant que le président français verrait dans cette période sa disponibilité pour une visite de travail. Puis les jours sont passés et à la veille de mon arrivée ici, l’ambassadeur du Bénin en France a relancé le Quai d’Orsay pour indiquer que le président du Bénin arrive comme période dans cette période-ci et que si l’Elysée était disponible, on peut trouver un créneau. Je suis arrivé, mon emploi du temps pendant mon séjour a été demandé, nous l’avons communiqué en indiquant quels sont les jours où je suis disponible et ceux où je ne l’étais pas. Mais il semble que malheureusement, le calendrier du président MACRON n’a pas pu coïncider avec ma disponibilité et cela n’a pas pu se faire. Mais nous avons échangé, le président MACRON et moi ; et la programmation d’une visite de travail selon nos calendriers, est en discussion pour voir quelle serait la période la plus convenable pour que cette visite ait lieu dans les conditions favorables. Vous savez, actuellement, chacun a ses braises hein (rires) et je ne peux pas imposer au président français de trouver le calme, la lucidité, le temps qu’il faut pour me recevoir alors que moi j’ai programmé ma visite, ici sans, tenir compte de son calendrier. Il se trouve qu’il n’y a rien d’urgent, pas de problème de sécurité qui se pose de manière que nos intérêts communs sur un problème particulier exigent qu’on se voie pour en parler comme ce fut le cas avec le Niger, la Côte d’Ivoire et certains sont venus en parler ici. Comme tout objet à sensation (rires) on dit que le président du Bénin vient en France, il a été annoncé et doit être reçu, mais le ministre des Affaires étrangères, l’ambassadeur n’ont pas fait leur job, ils n’ont pas pu trouver un créneau. C’est vrai que si on apprend que je viens et que j’ai souhaité rencontrer le président français mais que cela ne se fait pas, ça paraît bizarre. Est-ce que le président français a du mépris pour le président béninois, n’a-t-il pas assez de temps pour le recevoir et qu’ils se disent bonjour au moins… Vous savez, je suis quelqu’un de très pragmatique et je crois qu’il l’est autant. Et que parfois, pour certaines personnes, les affichages ne sont pas utiles. En tout cas, pour ma part, j’exprime aux autorités françaises leur hospitalité à mon endroit pendant mon exil ici, pour les soins dont je bénéficie quand je viens ici, les services français étant mis à contribution pour ma sécurité, et je crois qu’il était de bon ton de dire, en bon africain, vous avez souhaité -parce que c’est eux qui ont exprimé le souhait de me rencontrer lors de mon premier séjour-me rencontrer. J’étais présent sur le territoire, lui était disponible et moi non, maintenant je le suis, je suis à Paris à nouveau, troisième séjour et si je ne l’avais pas exprimé ce ne serait pas convenable. Maintenant les ministres vont coordonner les choses pour que ça se fasse. Mais je vous dis qu’il n’y a aucun problème dans nos relations et j’ai échangé avec lui pendant mon séjour.»

 

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