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Le triomphe de la vérité

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Aquaculture et développement des communautés: Le Japon au chevet des populations des zones rurales


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Les officiels de l’Ambassade du Japon et les journalistes assistant à la pêche aux tilapias

Dans le souci d’appuyer le gouvernement dans l’amélioration des conditions de vie des populations béninoises, le Japon a mis en œuvre plusieurs projets dont, le Projet de vulgarisation de l’aquaculture continentale (Provac) et le Projet Commune du Millénaire (PCM). La  ferme « Jeunesse et développement agricole », de Gisèle Adogoni da-Zoundji et la commune de Bonou, qui bénéficient de ces appuis, ont été visités le mercredi 13 septembre dernier, par une équipe de l’Ambassade du Japon au Bénin et les hommes des médias.

La première étape de cette visite des journalistes et de l’équipe de l’Ambassade du Japon conduite par le Conseiller aux affaires économiques, Uchida Tomohiro et l’Ambassadeur du Japon au Bénin, Kiyofumi Konishi, a été la ferme « Jeunesse et développement agricole », de Gisèle Adogoni da-Zoundji, spécialiste en pisciculture. Sur une étendue de 4 hectares, dame Gisèle a bénéficié de l’appui de la seconde phase du Provac. Un projet qui a  pour objectif d’accroitre la production piscicole au Bénin, de diversifier l’industrie et de contribuer à la diminution de la pauvreté au Bénin. Sur son site, deux espèces de poissons sont élevés. Le clarias ou poisson chat, est élevé dans des bassins tandis que 22 étangs sont réservés au tilapia. Grâce au projet Provac, dame Gisèle a pu changer le système de production en bénéficiant d’un appui technique  des experts japonais favorable à la grande production des espèces males de ces poissons. Grâce à cet apport, dame Gisèle déclare atteindre une production de près d’une tonne de tilapia et 2 tonnes de clarias, à raison de 1.500.000FCFA la tonne. Ce qui répond convenablement à faire ses nombreuses dépenses en aliment et subvenir aux besoins de ses employés. Suite aux nombreux exploits réalisés lors de l’exécution de la phase I, le coordonnateur du projet, Hyppolite Houénou, explique que cette seconde phase consiste à contribuer à hauteur de 8.000 tonnes, les 22.000 tonnes prévues par le Programme d’Action du Gouvernement (PAG). Et pour y arriver, un travail est fait en vue d’augmenter le nombre de pisciculteurs et la quantité de poissons, mais aussi, développer l’aquaculture continentale dans l’Afrique de l’ouest à travers le partage des savoir-faire avec les pays voisins tels que le Togo et le Cameroun.

Plusieurs femmes actrices du Programme Commune du Millénaire de Bonou pour un développement durable

Le Projet Commune Millénaire de Bonou, démarré en 2016, est initié par les Nations-Unies et financé essentiellement par le gouvernement du Japon sur les fonds de contrepartie de dons japonais, le gouvernement béninois, la Mairie de Bonou et le Pnud. Il vise à améliorer les conditions de vie des populations de ladite commune et de prendre des mesures simultanées et innovantes dans les secteurs clés afin d’atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) et de sortir la population de l’extrême pauvreté. Dans l’exécution de ce projet, il a été mis sur pied la Plateforme multifonctionnelle (PTFM) d’Adido où travaillent une soixantaine de femmes dans la transformation de manioc, la transformation de noix de palme, la transformation des fruits et légumes et enfin, la production végétale, animale et halieutique. Il génère en moyenne, une production de 150 litres d’huile de palme, plus de 100 kg de farine de manioc par jour. La porte-parole des femmes de ce centre d’incubation, Afissatou, se ravit de ce projet qui leur offre non seulement des opportunités d’activités génératrices de revenus, alléger la pénibilité du travail mais crée des valeurs ajoutées aux produits locaux. L’autorité municipale de Bonou, Emmanuel Zounmenou, n’a pas manqué de remercier le Japon, les Nations-Unies ainsi que le gouvernement béninois pour cette noble initiative qui vient donner une visibilité à la commune.

Rastel DAN

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