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Le triomphe de la vérité

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Tournée de l’Alliance FCBE, étape du Littoral: Les Fcbe désavouent les audits sous Talon


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Vue partiel des membres du comité d’organisation et des membres de la coordination nationale Fcbe

La grande salle de Magestic à Cadjèhoun était pleine à craquer ce samedi 19 août 2017, lors de la séance de remobilisation des militants de l’alliance des forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) du Littoral. Venus des 13 arrondissements de Cotonou, les délégués des différentes sections ont réaffirmé leur appartenance à la grande famille Fcbe et se disent prêts à se mobiliser autour de leur leader charismatique Boni Yayi pour les joutes électorales prochaines.

Engagée par le bureau politique des Fcbe depuis le 08 juillet 2017, la tournée de remobilisation de la troupe Fcbe s’est achevée samedi dernier dans le département du Littoral. Cette 11ème et dernière étape de la tournée des Fcbe, faite essentiellement d’interventions a permis aux uns et autres de se prononcer sur la gouvernance actuelle du pays et de s’engager pour la réorganisation de la famille Fcbe en vue des victoires prochaines. En effet, à en croire le président du comité d’organisation de cette rencontre, le coordonnateur Fcbe du Littoral, Hubert Ballè, après 16 mois de gouvernance du régime Talonà la tête du pays, les Fcbe se sont rendu compte de la grandeur d’homme d’Etat qu’est Boni Yayi. « C’est un grand visionnaire, un infatigable, un homme sociable et pleine de générosité », a-t-il qualifié. Pour lui, les Fcbe sont convaincues aujourd’hui de l’inefficacité du gouvernement de la rupture dans la gouvernance du pays. « Nous avons aujourd’hui à la tête de notre pays, un homme insensible à la souffrance du peuple. C’est un homme qui fait tout à son profit et qui gouverne avec un groupe d’amis, confisquant les fiscs du pays à des fins personnelles. Plus jamais ça » a lancé . A sa suite, le représentant des jeunes, celui des femmes et le représentant des conducteurs de taxi moto Zémidjan, sont passés à tour de rôle exprimer leur regret face à la situation actuelle du pays. Pour chacun d’eux, c’est l’entêtement, la naïveté du peuple à croire aux supposés containers d’argent que possède le candidat Patrice Talon qui a conduit à l’échec du candidat des Fcbe. Ils ont, les uns après les autre, réaffirmé leur attachement à l’alliance et promettent rester fidèles à leur leader charismatique, le Dr Thomas Boni Yayi. Dans son discours officiel, le coordonnateur national des Fcbe, Eugène Azatassou est revenu sur la gouvernance actuelle du pays et rappelé qu’il est caractérisé par un dictionnaire particulier. « Depuis 16 mois, nous sommes habitués aux mots suspension, révocation, affermage, liquidation, destitution, déguerpissement sauvage, audits ciblés, couronné par une main mise parfaite sur les deux secteurs vitaux de l’économie du pays, le coton et le port », a rappelé Eugène Azatassou. Il pense que cette façon de gouverner est contre les principes démocratiques qui sont foulé aux pieds dans un climat d’intimidation et de violation flagrante de la constitution. Le coordonnateur national des Fcbe a invité ses militants à plus d’engagement car pour lui, les Fcbe restent et demeurent la première force politique du pays, malgré les nombreux départs.Il a expliqué que cette tournée de remobilisation de la troupe Fcbe est le départ d’un long processus de réorganisation du parti pour les élections prochaines. Il est important de signaler la présence de plusieurs leaders fidèles aux Fcbe dont les honorables Valentin Djènontin, Nourénou Atchadé, Simplice Codjo, DafiaAbiba, Grégoire Akoffodji, Jean Marie Alagbé, Justin Adjovi et autres anciens ministres de Boni Yayi.

Ils ont dit

Raphaël Edou, Ancien ministre, Chef du 8ème arrondissement de Cotonou
« Nous sommes forts et nous le resterons»

« C’est un plaisir pour nous de participer à cette rencontre qui est la preuve de la vitalité de notre alliance. Regardez comment la salle est comble. Nous avons fait des erreurs certes mais c’est le moment ou jamais, de nous mettre ensemble pour arrêter la gouvernance actuelle. Vous savez que c’est nous, conseillers Fcbe de la municipalité de Cotonou qui avions bloqué le processus de destitution du maire Léhady. Mais comme la destitution était impossible, on est parti à la suspension brutale puis à la révocation. C’est méchant. Un gouvernement qui utilise l’intimidation, la violence pour régler des comptes végète dans la médiocrité. Il est important d’ouvrir le dialogue, de laisser les opinions afin de tirer quelque chose des idées des autres. Une gouvernance monotone et sans opposition est voué à l’échec…Malgré tout ce qui se passe, nous n’allons pas abandonner notre racine politique qu’est l’alliance Fcbe. Nous sommes forts et nous le resterons. »

He Nourénou Atchadé, Député à l’Assemblée Nationale
« Nous allons réorganiser notre alliance »

« Vous avez vu beaucoup de nos collègues abandonner le navire Fcbe, mais nous, nous sommes restés. Nous sommes restés malgré les intimidations, malgré les chantages et nous y resterons, car rien de ce qu’ils font actuellement dans le pays n’est nouveau. Toutes les routes qui sont lancées sont des projets du gouvernement Boni Yayi. Ils ont suspendu les micros crédit mais ils l’ont relancé. Et si vous les suivez bien, il y a des mots qui reviennent régulièrement dans leurs décisions. Il s’agit des suspensions, des révocations, affermage, liquidation, destitution, déguerpissement sauvage, etc…je voudrais inviter nos militants Fcbe à plus d’engagement et de conviction. Nous allons réorganiser notre alliance et aller plus loin. »

Ouassangari Kamar : Ancien conseiller technique de Boni Yayi
« L’engouement a été le même partout »

« Nous sommes très contents de cette grande mobilisation des militants Fcbe du Littoral qui ont donné la preuve de ce que l’alliance Fcbe reste et demeure la plus grande force du pays. Depuis le début de cette tournée, l’engouement a été le même partout. Moi je suis de la coordination du septentrion et j’ai vu comment les populations se sont déplacées pour écouter les membres du bureau politique de l’alliance. Nous sommes convaincus que cette dernière étape ouvre la porte à l’organisation du congrès national qui est déjà imminent. Nous allons nous réorganiser afin de faire face efficacement aux joutes électorales prochaines. La gouvernance actuelle n’est pas bonne et malgré ça, le pouvoir en place veut 70 députés sur les 83 afin de revenir sur la révision de la constitution. C’est grave et nous devons l’empêcher à atteindre cet objectif suicidaire pour la démocratie béninoise ».

Yannick SOMALON

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