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Le triomphe de la vérité

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Entretien avec Antoine Bonou, président de l’ONG regard Fraternel: «Nous sommes fiers d’offrir l’opportunité à l’AsVO d’accueillir ses matches sur le stade Adjohoun»


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Président de l’ONG Regard Fraternel, Antoine Bonou, également président de la fédération béninoise de handball, a fait un don de vestiaires au stade municipal d’Adjohoun afin de permettre à l’équipe de football de l’Association sportive de la Vallée de l’Ouémé d’accueillir ses matches du prochain championnat sur ledit stade. Rencontré, il a expliqué les raisons qui ont motivé ce don et a invité les populations du Bénin en général à faire de l’entretien des infrastructures sportives, une priorité. Lisez plutôt !

L’Evénement Précis: Qu’est ce qui a motivé ce don de vestiaires que vous venez de faire à l’endroit du stade municipal d’Adjohoun ?

Antoine Bonou: D’abord, je voudrais remercier Dieu qui nous a permis d’achever la construction du bâtiment afin de pouvoir procéder, ce jour à la remise officielle aux responsables de l’équipe de football d’Adjohoun, AsVO qui utilise ce terrain pour accueillir ses matches du championnat national. Revenant à votre question, laissez-moi vous dire que ce qui a motivé ce don n’est autre chose que la décision qu’ont prise les responsables de la fédération de football à l’encontre de l’équipe AsVO. En effet, nous étions venus suivre la séance d’entrainement de l’AsVO et il nous a été donné de constater qu’il y a une décision qui sanctionnait le stade d’Adjohoun pour faute de vestiaires. Cela obligerait l’équipe AsVO à jouer ses matches à Missérété qui est à 25km d’ici. C’est à partir de là que nous avons pris la décision,  avec notre partenaire Time 4 life, de leur construire les vestiaires.

 

Ce qui est devenu une réalité. Dites-nous, comment vous sentez-vous à présent ?

Je suis content comme toute autre personne qui réalise une œuvre qui est acceptée de toute la population. Vous avez vu la joie de la population. Je suis très heureux d’être auteur et acteur de ce joyau qui va permettre à l’équipe d’Adjohoun de rester sur ses terres pour accueillir ses matches.

 

On vous connait plus dans le  domaine du handball où vous êtes le président de la fédération. Aujourd’hui, vous venez en appui  à une équipe de football. Est-ce à dire que vous êtes un pluridisciplinaire?

Je vous dis non, tout de suite. Il faut appeler les choses par leur nom. Je suis toujours le président de la fédération  béninoise de handball. Je n’ai aucune visée vers le football. Mes équipes nationales hommes et dames sont en train de se préparer pour aller défendre les couleurs nationales au plan continental afin de décrocher une place pour la coupe du monde. Ma veste de président béninoise de handball demeure. Ce que j’ai fait ici, ce n’est qu’un soutien que j’ai apporté à travers mon ONG Regard Fraternel à l’équipe de football  d’Adjohoun à la base. Il n’y a rien d’autre derrière tout cela. Il n’y a aucune analogie entre les dirigeants de la fédération de football et moi, ma modeste personne d’Antoine Bonou.

 

Envisagez-vous construire les aires de jeu de handball sur ce stade ?

Cela viendra. Nous sommes tenus de le faire. Puisque nous voulons aussi le développement du handball à la base. Cela fait partie de nos plans d’action au sein de la fédération béninoise de handball. Nous avons déjà construit à Dangbo, non loin d’ici. Mais une chose est de construire et une autre est de l’entretenir. Vous avez vu ce que nous avons investi sur le terrain de Dangbo. A quoi cela sert aujourd’hui ? Les jeunes ne veulent plus travailler. Ils ne veulent plus s’entrainer. Il ne sert à rien de construire si ceux à qui cela est destiné ne peuvent l’entretenir. Franchement, ce comportement n’est pas encourageant.

 

Vous avez certainement un appel à lancer à l’endroit des populations de Dangbo, d’Adjohoun et du Bénin en général, dans ce sens, afin qu’elles apprennent à prendre soin des infrastructures.

Oui.  Je voudrais demander premièrement à la population de la vallée dans son ensemble et précisément aux handballeurs de Dangbo de prendre soins du terrain que nous leur avons construit. Il faut qu’ils l’entretiennent. Il faut que cela serve effectivement pour le handball. Ce terrain ne doit pas servir à des manifestations festives comme on a remarqué. Je veux également inviter toute la population béninoise à faire de l’entretien des infrastructures sportives et particulièrement des aires de jeu de handball, leur priorité. Car, sans les infrastructures, on ne peut pas développer les disciplines sportives dans notre pays. Car, on constate que les infrastructures sportives sont transformées en restaurant. Les gens y vont pour manger et boire. Ce qui dégrade l’ouvrage.

Entretien réalisé par Anselme HOUENOUKPO

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