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Le triomphe de la vérité

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politique nationale: Tête-à-tête entre Candide Azannaï et Léhady Soglo


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L’ancien ministre de la défense de Patrice Talon, le président du parti Restaurer l’Espoir en compagnie de son épouse a rendu ce samedi 27 mai 2017 une visite de courtoisie au président déchu de la Renaissance du Bénin, Léhady Vinangnon Soglo à  son domicile à Cotonou. Cette visite intervient au premier jour du jeûne musulman et à une période critique pour l’ancien président de la Renaissance du Bénin.

Pendant plus d’une heure d’horloge, les deux hommes se sont retrouvés en conclave pour, semble-t-il, évoquer des problèmes d’intérêt commun à leur orientation politique.« Au-delà de tout, nous nous connaissons avant et c’est la famille qui est là » a déclaré Candide Azannaï à l’issue de son tête à tête avec le Président de la RB. Aux autres questions des journalistes, très curieux d’en savoir un peu plus sur les points abordés par les deux hommes au cours de leur entrevu, Candide Azannaï a préféré maintenir le suspens comme il se plait à le faire depuis son départ du gouvernement.  «Nous avons parlé de beaucoup de choses mais je ne vais pas parler maintenant. Vous savez, il est parfois mieux de garder le silence », a finalement lâché Candide Azanaï devant micros et caméras. A son tour, le maire de la ville de Cotonou, Léhady Soglo, a fait savoir qu’ « il n’y jamais eu de mésentente entre Candide Azannaï et lui ». Il a salué chaleureusement la visite du Président du parti Restaurer l’Espoir (RE) en ce jour du début du jeûne musulman. « Ce jour est pour moi, un grand jour. C’est un jour mémorable. Je remercie le Couple Azannaï de cette visite » a-t-il déclaré. Mais en substance, rien n’y fit des sujets abordé par les deux hommes. Il est à noter qu’au cours de l’interview accordée aux hommes des médias à l’issue de leur rencontre, les deux personnalités sont restées vagues sur les réels mobiles de leur entrevue. Cependant, même si rien ne pouvait présager d’une stratégie commune entre les deux hommes, il est, on ne peut plus claire qu’après l’assaut manqué contre la mairie de Cotonou, il y a seulement deux ans lors des dernières élections communales, Candide Azannai range son  hallebarde, et  revient en pacificateur dans la citadelle RB.   Cette rencontre, placée sous le couvert du début du mois du Ramadan, et à l’issue de laquelle rien n’a filtré, mais qui intervient dans une période délicate cache beaucoup de chose que seul le temps nous permettra de découvrir.

Yannick SOMALON

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