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« Représentations et perceptions du corps en arts, littérature et société en Afrique francophone ». C’est l’intitulé du thème qui est consacré, depuis ce mercredi 03 mai 2017, au colloque international sur le traitement du corps dans les sciences sociales. Organisée par l’Institut National des Métiers d’Art, d’Archéologie et de la culture (Inmaac) de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac), cette rencontre à caractère scientifique réunit40 enseignants chercheurs venus des universités des pays d’Afrique et d’Europe. Il s’agit du Burkina-Faso, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Togo, du Gabon et de la France. Ils sont essentiellement des créateurs d’œuvres d’art et de mode, des historiens d’art, des spécialistes de littérature et des sciences du langage, des sociologues, des philosophes, des psychopédagogues, spécialistes des sciences de l’éducation ainsi que des chercheurs de centres psychiatriques ou habitués à explorer et à soigner le corps dans ses manifestations les plus complexes.L’objectif est de créer un espace de rencontre entre scientifiques de toutes spécialités autour de la question transversale du traitement du corps dans les lettres, arts et sciences sociales dans l’espace africain francophone, afin de réfléchir ensemble, d’échanger les idées et les expériences et de structurer un discours scientifique autour de la question. A l’ouverture de la rencontre, leDirecteur de l’Institut National des Métiers d’Art, d’Archéologie et de la culture (Inmaac)et président d’organisation du colloque, le Professeur Pierre Mèdéhouègnon,a indiqué les grands moments qui devront marquer l’événement. Les actes reposent selon lui, essentiellement sur la mise en place d’un village du corps où sont exposés des masques, des photos et autres créations montrant la représentation du corps. Des communications et visite de sites viennent compléter les temps majeurs de la rencontre. C’est à ce titre que le Vice-recteur en charge des affaires académiques et de la recherche scientifique, le Professeur Maxime da Cruz a exprimé la fierté du rectorat de voir se concrétiser un colloque dont  l’intérêt  n’est plus à démontrer. Pour lui, si le corps n’est pas un sujet inconnu des chercheurs en littérature dans les sciences sociales et humaines, il reste encore insuffisamment porté surtout dans la promotion littéraire, artistique et scientifique de l’Afrique francophone.Cette rencontre qui a duré du 03 au 05 mai 2017 a reçu le soutien technique de trois grands laboratoires, à savoir : le Labo théâtre, le Labo aziza et le Labo de recherches  et de culture en littérature francophone. Tout ceci sous la couverture scientifique du Professeur émérite  Adrien Huannou.

Emmanuel GBETO