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Le triomphe de la vérité

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Bilan financier de l’échec du toilettage de la loi fondamentale: 1 milliard injecté dans la révision rejetée, Alcrer dénonce les anti révisionnistes


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Après l’échec, le 4 avril dernier, du projet de révision de la constitution, l’heure est au bilan de ce qui n’a pas bien fonctionné. Seulement, un aspect est occulté. Le bilan financier de l’opération  se révèle amère. En plus des 500 millions  débloqués pour les perdiem  des membres de la commission Djogbénou, près de 500 millions ont été mobilisés pour la popularisation du projet par les 83 députés réunis, à raison de 5 millions par parlementaire. Au total, la faramineuse somme de près d’un milliard 1.000.000.000 de FCFA (les perdiemes gracieusement distribués aux membres de la commission Djogbenou et les frais de popularisation du projet par le parlement) est engloutie officiellement dans ce projet soldé par un échec.
Tirant leçon de l’échec du projet de révision de la constitution, le président de la République, Patrice Talon, à l’occasion d’un entretien avec la presse, a annoncé sa décision de s’investir désormais en politique, mieux qu’hier. Ce bilan du Chef de l’Etat a occulté l’investissement financier que cette opération a coûté. Même la dernière intervention télévisée du ministre de l’économie et des finances, n’a donné aucun chiffre sur le coût de l’opération portant projet de révision. Mais le dernier entretien du député AGONKAN Gildas avec la presse a permis d’avoir une idée réelle de ce que l’opération a coûté à l’assemblée nationale : 5 millions par député pour la vulgarisation du projet sans compter le montant déboursé au profit de la commission Djogbénou. Bilan d’une saignée financière qui avoisine le milliard et qui n’a donné aucun résultat concret sinon un échec qui continue de faire polémique. Ces chiffres officiellement déclarés par le gouvernement, pour 10 millions de Fcfa par chaque membre de la commission Djogbénou et un membre de l’assemblée nationale, sont la partie visible de l’iceberg. Car en plus de ces deux niveaux de consommation de crédits, le projet a mobilisé, à d’autres occasions des personnalités de haut niveau pour des échanges qui certainement ont occasionné des dépenses non budgétisées, comme les nombreuses déclarations devant les médias, avec les confessions religieuses, la société civile, les débats, etc.

« Le rejet du projet de révision bloque la lutte contre la corruption »

Le rejet du projet de révision de la constitution continue de faire des mécontents au nombre desquels le président de l’OngAlcrer, qui s’investit dans la lutte contre la corruption, le racisme, l’ethnocentrisme et le régionalisme. Martin Assogba continue de regretter ce rejet. « Moi, j’ai regretté le rejet de la révision de la constitution». Ce regret de l’homme de la société civile trouve son fondement dans les conséquences du rejet qui, avoue-t-il, bloque pour le moment, la lutte contre la corruption. « Les gens ont bloqué exprès la révision pour que la lutte contre la corruption ne puisse pas être mise en chantier correctement », a dénoncé le président de l’OngAlcrer ,ce dimanche 30 avril 2017 dans l’émission le ‘’Grand rendez-vous’’ de la radio Soleil Fm.  Martin Assogba a  également condamné le vote des députés. Car justifie-t-il, « On aurait pu adopter, cette constitution là avec les corrections y afférentes que nous aurions eu beaucoup plus de facilités pour résoudre les problèmes du genre dont vous venez de parler. Vous voyez, les gens ont bloqué exprès pour que la lutte contre la corruption ne puisse pas être mise en chantier correctement ».

Wandji A.

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