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Le triomphe de la vérité

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Révision constitutionnelle: Les Magistrats engagent l’offensive avec le soutien des syndicats


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Unamab syndicatsLes hommes en toge noire dans les rues, ce n’est pas habituel. Mais ils l’ont fait ce lundi 27 mars 2017 à travers la ville de Porto-Novo pour exiger le retrait pur et simple du projet de loi de révision de la Constitution, actuellement sur la table des députés. Réunis très tôt ce lundi devant la bibliothèque nationale à Ouando, les magistrats, greffiers et autres auxiliaires de justice regroupés au sein de l’Unamab et du Syntrajab ont marché à travers la ville capitale scandant des slogans hostiles aux députés et au chef de l’Etat pour leprojet de loi qu’ils qualifient de suicidaire pour leur corporation.Sur l’esplanade de l’Assemblée nationale, les manifestants massivement mobilisés ont reçu le soutien des responsables des centrales syndicales dont Paul Issè Iko de la Cstb, Laurent Mètognon de la Fésyntra-finances, Noêl Chadarou, Emmanuel Zounon de l’Unstb et les anciens secrétaires généraux Pascal Todjinou, Dieudonné Lokossou ainsi que l’ancien député Sacca Fikara. Pour Michel Adjaka, le projet de loi de la révision de la Constitution est « liberticide etantidémocratique pour le peuple ». « Nous n’allons pas permettre àTalon et à ses alliés politiques que sont les députés et certaines formations politiques d’adopter ce projet qui fait reculer le Bénin jusqu’aux années 1960 et met en péril sa démocratie enviée partout dans le monde », a lancé Michel Adjaka. Tour à tour, les secrétaires généraux des autres centrales syndicales ont eux aussi, déploré l’attitude des députés qui selon eux, ont initié des lois dites liberticides pour restreindre les libertés et mettre à mal les acquis des travailleurs. Ils ont de ce fait, exigé le retrait du reste des propositions de loi encore sur la table des députés. De l’esplanade de l’Assemblée nationale, les marcheurs ont invité Patrice Talon à écouter afin d’éviter de désarmer les institutions de contre-pouvoir dont la justice, l’Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle et la Cour des comptes. Il faut noter que quelques membres du cabinet du président de l’Assemblée nationale sont allés rencontrer les manifestants. Le secrétaire général administratif a eu quelques échanges avec ses collègues magistrats et leur a promis de transmettre leur message au président Adrien Houngbédji. Les manifestants ont promis de revenir à la charge autant de fois que possible jusqu’au retrait du projet de loi visant la modification de la loi fondamentale.

 Germin DJIMIDO

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