Visits: 3

L’honorable député Gérard Gbénonchi a été reçu, ce mercredi 08 mars 2017, dans les locaux de la rédaction de votre journal. L’élu du peuple natif de la commune de Klouékanmè a abordé entre autres sujets, la gouvernance de l’institution parlementaire au sein de laquelle il siège depuis Avril 2015. L’actuel Rapporteur général de la Commission des finances et des échanges, a adulé l’esprit de management dont fait montre Me Adrien Houngbédji qui puise dans ses expériences accumulées à divers postes de responsabilités pour conduire avec sagesse, la 7ème législature. Pour lui, les critères d’évaluation de la gouvernance d’une institution parlementaire sont entre autres, l’ambiance de travail et le vote des rapports d’activités du président de l’institution. « Si ces rapports d’activités sont votés, acceptés, approuvés par les députés, ça veut dire que les députés estiment qu’ils sont bien gérés. S’ils rejettent le rapport, ça veut dire qu’ils estiment qu’ils ont été mal gouvernés, soit politiquement, soit économiquement, soit administrativement », a clarifié l’honorable Gbénonchi. Selon lui, l’ambiance de convivialité instaurée entre les députés a permis de faire disparaitre les clivages politiques qui transparaissaient clairement au cours des législatures passées. « (…) La gouvernance du président Houngbédji sur le plan politique ne laisse pas transparaitre qu’il y a une mouvance parlementaire d’un côté et une minorité parlementaire d’un autre côté. (…) Aucun député n’a l’impression d’être mis à l’écart même s’il est de la minorité parlementaire et ils en parlent », a-t-il déclaré fièrement, face aux professionnels des médias. Le président Houngbédji tient un bâton de gouvernance apprécié de tous les députés. Raison pour laquelle, avance-t-il, « Sur le plan économique, il n’y a pas de discrimination. Les avantages sont les mêmes ; la même manière sur le plan administratif. Il n’y a donc pas de deux poids, deux mesures. Globalement pris, moi je pense que c’est une gouvernance démocratique, c’est un bon leadership ». Sur un autre plan, le 101ème invité bien vautré « Sous l’Arbre à palabre » de « l’Evénement Précis » s’est également intéressé à la relation entre le parlement et Gouvernement de la « Rupture ».C’est une relation bon enfant, seulement, ajoute-il, ceci n’est pas du goût du peuple ; étant donné qu’il s’agit d’un régime de séparation des pouvoirs. « Le peuple est inquiet quand il constate qu’il y a une connivence entre les députés et le Gouvernement. », a-t-il fait constater avant de rassurer en ces termes :« Nous sommes mandatés par le peuple et nous ne pouvons donc pas marcher sur ses intérêts.»

Germin DJIMIDO