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Le triomphe de la vérité

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Réflexion de l’expert Raymond Adjikpa: Le droit, la cité et la qualité, partenaires de l’économie du développement


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Le droit, la cité et la qualité, partenaires de l’économie du développement

 Je voudrais consacrer ma chronique de ce jour au droit et à la qualité. Vaste sujet important pour notre marche vers une révélation des potentialités de notre cher et beau pays le Bénin.

Pour le Bénin, telle la future mariée en route pour ses noces, rien n’est trop beau et rien n’est superflu, en l’espèce, en ce qui concerne le droit et la Cité, car il s’agit d’assurer à des femmes et des hommes d’aujourd’hui et de demain, les voies d’un développement épanoui, serein et rassuré.

« Nul n’est censé ignorer la loi » L’Etat de droit suppose en effet que la règle de droit, constitutionnelle, législative ou réglementaire, soit opposable au citoyen. Mais comment lui opposer ces évidences si hâtivement déclarées si ce justiciable se méfie du droit et de ceux qui l’exercent au quotidien ?

C’est dans cet esprit que la qualité dans les professions judiciaires et pour les services de l’Etat, doit tout d’abord être accessible à tous. L’accès à la connaissance de la règle est l’une des conditions de la démocratie.

Il ne suffit pas que le droit soit physiquement accessible, il faut qu’il soit lisible et intelligible, car, si la lecture du droit n’est que l’apanage des juristes et des experts, comment assurer, à tous, la bonne marche de la société ?

Rendre le droit accessible aux citoyens doit être la condition impérieuse de tout Etat qui place l’usager au centre des préoccupations des services publics.

Le droit est  au service de l’homme, parce qu’elle est au cœur de la société.

Notre pays le Bénin n’est pas condamné à regarder le monde changer autour de lui, et à rester insensibles à ces mutations et réformes, qui font, partout et de tout temps, les sociétés modernes.

Modernité, rêves et création d’avenir,  c’est cela également le Bénin Révélé. Il s’agit de la jeunesse, de ceux qui ont la charge de demain et qui sont en chantier pour cela dans nos écoles et nos universités.

Comment intégrer, dans leurs enseignements de base, la part de qualité qui, progressivement et par capillarité, crée les réflexes de l’efficacité et de l’efficience parce qu’ils auront baigné dans des comportements rigoureux, et auront acquis des compétences qui auront fait d’eux des citoyens de droit et en droit ?

Un chantier exaltant, à la mesure des ambitions du Bénin Révélé.

Dans cette chronique, je voudrais me faire le porte parole de ces jeunes qui cherchent leur chemin et auxquels nos aînés ont l’obligation de donner une boussole exacte ou une lampe qui ne s’éteint pas au moindre souffle du zéphyr.

La mise en œuvre d’engagements qualité est un exercice difficile et exigeant, qui appelle une implication sans faille de l’encadrement, des équipes, et le respect de règles qui ne sont ni contrainte ni tracasserie, mais des outils « naturels » de bonne gestion et de bonne gouvernance.

La qualité est la nouvelle frontière entre l’administration judiciaire, les professions judiciaires, la Cité et le justiciable. A nous de relever ce défi.

Un Bénin plus juste en qualité, c’est un Bénin où la réussite, le développement et la confiance seront  possibles en qualité. Des espaces que ne déserteraient plus la jeunesse qui vit comme une injustice insupportable le chômage et la misère, deux fléaux qui les poussent vers des eldorados illusoires proches ou lointains qui finissent trop souvent pas la détresse.

Alors, construisons ensemble la confiance d’aujourd’hui pour les défis de demain. Le temps presse !

Mon prochain challenge serait de trouver la réponse sur Comment rendre les professions judiciaires partenaires de l’économie du développement grâce à la démarche qualité.

 

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