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 Sur les ondes de la Radio Océan Fm, vendredi dernier, le ministre Lazarre Sèhouéto a exposé les motifs du retard de la fusion en un parti politique des différentes formations politiques membres de l’Union fait la Nation,  annoncée pour  au plus tard, fin 2016. A le croire, il reste encore certaines étapes clés à franchir.  «  Le processus  ne piétine pas du tout». La recommandation de faire la fusion avant la fin de l’année 2016 a été faite par les travaux de notre journée de réflexion qui s’est déroulée en fin mai», rappelle-t-il, avant de faire quelques mises au point. «Vous savez qu’une journée de réflexion n’est pas une instance de décision. L’orque nous avons soumis les journées
de réflexion aux instances de décisions, deux facteurs majeurs ont été évoqués, le premier, c’est que nous sommes à la veille de grandes réformes dans le pays, et qui toucheraient aussi le paysage partisan. Il faut que nous tenions compte de cela. Deuxièmement, il faudrait tenir compte aussi de ce que les partis membres de l’Union fait la nation doivent aussi, dans leurs instances respectives, confirmer la décision et rendre compte au bureau politique de l’Union avant qu’on ne passe à la fusion». Des clarifications ainsi apportées par Lazare Sèhouéto, pour rassurer les militants et autres observateurs qui commencent déjà à exprimer des inquiétudes sur  la concrétisation de ce rêve tant nourri par les uns et les autres. Selon le ministre,  le processus engagé vise à «faire en sorte que la fameuse fusion soit véritablement une affaire partagée par les militants et que ce ne soit pas une fusion de sommet». «Il faut faire en sorte que dans notre perspective de fusion, que nous tenions compte des réformes politiques en cours dans le pays», a-t-il précisé, soulignant aussi que dès sa genèse,  l’UN avait fait de ce cap, un objectif sacro-saint et l’avait même consigné dans ses textes fondateurs. » Frappé par un récent deuil, à travers le décès d’un de ses acteurs majeurs, Théophile Montcho, ce  processus devrait sans doute connaitre quelques perturbations liées à ses obsèques, et à son remplacement pour la poursuite des travaux enclenchés.

Christian Tchanou