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Le triomphe de la vérité

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Question orale avec débat sur la chute de la filière des véhicules d’occasion: Les députés exigent des sanctions contre les fautifs


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La question orale avec débat relative à la chute de la filière des véhicules d’occasion était également au cœur du débat, ce jeudi au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo. L’honorable Dakpè Sossou, auteur de la question, a interrogé le gouvernement sur la gestion des Fonds issus de la filière pendant les huit dernières années, la compétitivité du Port autonome de Cotonou ainsi que les dispositions prises pour relancer la filière. Dans sa réponse, le ministre chargé des infrastructures a réussi à esquiver certaines des questions essentielles qui lui ont été adressées en apportant des éclaircissements que sur l’état des lieux de la filière avec des chiffres sur les véhicules en transit par le port autonome de Cotonou et les mesures prises par le gouvernement pour sa relance après les audits commandités. Il s’agit en l’occurrence de la lutte contre le rançonnement, la création de nouveaux comités de suivi de la filière impliquant les structures nécessaires au bon fonctionnement de la filière. Reprenant la parole, l’élu du peuple s’est dit peu satisfait des réponses apportées par l’Exécutif. Dakpè Sossou a révélé que l’argent des véhicules se partageait, tous les vendredis, et qu’il importe que le gouvernement continue de fouiller le fonds du dossier afin de révéler à tous, la mafia organisée autour d’une si importante filière pour l’économie nationale. Jérémie Adomahou a abordé dans le même sens en réclamant la publication des résultats des audits au nom de la transparence à laquelle s’attache le régime de la rupture. Pour l’honorable Gildas Agonkan, c’est une filière capitale qui est en chute avec des incidences aussi bien sur le plan économique que social et des manques à gagner pour le Bénin. «Que les acteurs fautifs dans cette filière soient sanctionnés. Personne ne sera épargné, quel que soient ses accointances avec le régime en place. Il faut sanctionner, je voudrais que cela se passe dans la transparence et en toute responsabilité pour qu’après cinq ans, on ne vienne encore nous parler d’une autre mafia », a-t-il martelé. A son tour, le député Edmond Agoua a fait quelques clarifications. « La filière des véhicules d’occasion n’est pas une activité publique mais purement privée. La preuve, il n’y avait que l’escorte des véhicules d’occasion qui a été budgétisée sur plusieurs autres activités qui ne le sont pas. L’Etat béninois n’a jamais importé un seul véhicule d’occasion sur l’étendue du territoire mais il s’est ingéré dans cette activité à partir de 2006 à travers des arrêtés pris ça et là. L’Etat n’a pas un mètre carré de parc de véhicules d’occasion (…) Je ne sais pas pourquoi on entretient autant de flou autour du dossier (…) Le président Talon a fait suspendre tous les contrats. Nous sommes à 103 mille véhicules après l’installation du régime…», a-t-il laissé entendre. Les Elus ont, dans l’ensemble, invité le gouvernement à reprendre la filière afin que l’économie béninoise en profite, elle qui se trouve au bout du gouffre, suite à la décision d’interdiction d’exportation des véhicules d’occasion par voie terrestre, prise par le Nigéria.

Germin DJIMIDO 

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