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La Fondation œcuménique pour la paix en Afrique (Fopa) à la fête du Vodoun: Gilbert Dakè Djokess scelle l’union entre les chefs de culte d’Aplahoué


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Gilbert Dakè Djokess, le président de la FopaLa fête des religions endogènes de ce 10 janvier 2017 a été célébrée à  Aplahoué, sur l’esplanade extérieure de la mairie, sous le signe de l’unité retrouvée entre les adeptes et les chefs de culte divisés, il y a plusieurs années. Une union rendue possible grâce à la médiation de la Fondation œcuménique pour la Paix en Afrique (Fopa), invitée d’honneur à cette occasion.

Selon les témoignages faits à l’occasion des manifestations, il y a des années déjà que les chefs de culte d’Aplahoué ne célèbrent plus ensemble cette fête dédiée à la valorisation des religions endogènes du Bénin. Dans sa mission d’intercéder pour le dialogue interreligieux et la paix, le président de la Fopa, Gilbert Dakè Djokess est intervenu pour réconcilier  frères divisés. Une réconciliation scellée le mardi 10 janvier 2017 par une célébration du 10 janvier en union sacrée  et avec la nomination d’un seul chef des féticheurs du département du Couffo. Il s’agit du guérisseur traditionnel, Mèdjiko Kadaï Dantchougbouï.

Lui, qui, devant les populations, les personnalités politico-administratives telles que le préfet du département du Couffo, Christophe Mègbédji Christophe, les têtes couronnées telles que les rois d’Azovè et d’autres curieux, a promis d’œuvrer pour que l’unité retrouvée soit davantage consolidée. Un message qui enchante le président de la Fopa, Gilbert Dakè Djokess, qui a réitéré le soutien de son organisation aux activités des religions endogènes de la localité. « Aujourd’hui, le Couffo franchit un pas historique, parce que c’est la première fois depuis longtemps que toutes les têtes couronnées et dignitaires des cultes endogènes du Couffo se réunissent en union pour célébrer la fête du 10 janvier. C’est pour la Fopa, une grande joie de se retrouver parmi ses parents dignitaires, divisés depuis trop longtemps déjà, afin d’envoyer ce message d’union retrouvée et d’espérance aux filles et aux fils du Couffo partout au monde », s’est réjoui Gilbert Dakè Djokess. Saisissant la même occasion, il a invité les gardiens de la tradition présents à la manifestation à désormais « utiliser leurs connaissances endogènes pour faire du bien afin que le Vodun soit lavé des insanités qui sont répandues sur lui ». Des propos que le Préfet Christophe Mègbédji a salués, tout en reprécisant la liberté de religion que reconnaît la constitution à tous les Béninois.

 Donatien GBAGUIDI

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