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Le Collectif des employés du groupe Cajaf-Comon-Socotrac de l’opérateur économique, Sébastien Ajavon est mécontent du régime Talon. Il l’a manifesté à travers un meeting organisé, le jeudi 1er décembre 2016 à la Bourse du Travail. Par la voix de son porte-parole, Rodrigue Kpachidan, les travailleurs ont exigé du directeur général des douanes et droits indirects, l’annulation immédiate de la suspension du terminal à conteneurs et de l’agrément de la société Socotrac, la sécurité et la protection de tous les investisseurs béninois et étrangers créateurs d’emplois. Ensuite, le collectif a saisi l’occasion pour également exiger du Président de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac), la réouverture sans condition, des chaînes Sikka TV, radio Soleil FM et de tous les autres médias arbitrairement suspendus. Enfin, il a appelé au sens de responsabilité du Président de la République, le Président Patrice Talon dont le souci premier devrait être la préservation de la paix, de la quiétude, de l’union et du progrès des filles et des fils de ce pays. Dans cette mobilisation, les employés du groupe Cajaf-Comon-Socotrac ont reçu le soutien des organisations syndicales. Il s’agit de la Csa-Bénin, de Dieudonné Lokossou, de la Cgtb de Pascal Todjinou, de la Cosi-Bénin de Noel Chadaré, de la Cstb de Paul Essè Iko, de l’Unstb de Emmanuel Zounon. Pour eux, l’acte est méchant et justice doit être rendue. Dieudonné Lokossou réclame de la part du pouvoir, une relecture rapide de sa copie. Si pour Noel Chadaré « chaque jour, l’emploi doit être menacé, c’est le Bénin qui recule et il faut se lever tôt pour la lutte ». Pascal Todjinou, pour sa part, estime que, « ce qui se passe, sort de l’entendement social ». C’est à ce titre qu’il a invité la jeunesse à prendre son courage à deux mains afin d’éviter au régime en place, de faire passer l’imposture au Bénin. Pour finir, Emmanuel Zounon n’est pas allé du dos de la cuillère, pour lui aussi dénoncer, le plan du régime. « On veut créer une société où les riches seront plus riches et les pauvres plus pauvres ». Paul Essè Iko a rassuré les manifestants de son soutien.
