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Quatre recours ont été déposés contre la toute nouvelle équipe dirigeante de l’Union communale des coopératives villageoises des producteurs de coton (Ucom-Cvpc) de Banikoara. Et pour cause, les conditions de déroulement jugées inacceptables de la dernière assemblée générale élective de cette Union qui a eu lieu le 19 novembre 2016. Les producteurs exigent la reprise des élections. Ils brandissent également la menace d’un boycott massif de la prochaine campagne, s’ils n’étaient pas écoutés. Pour eux, le Chef de l’Etat doit intervenir pour que la désignation des membres du conseil d’administration soit reprise afin de ramener la paix et la concorde au sein des producteurs. Ceux-ci s’indignent contre l’élection de Sabi Goni Naaga Yo comme président de l’Ucom-Cvpc ainsi que le choix de Bio Gaba Sabi Ba et de Orou Gani Salifou pour siéger au conseil de surveillance de l’Union. Les recours déposés sont actuellement sur la table de la directrice générale du CARDER Borgou-Alibori. Selon les requérants, la désignation de ces membres du conseil d’administration s’est déroulée sans le moindre respect pour les textes législatifs en vigueur. L’assemblée générale, estiment certains, s’est déroulée dans une ambiance d’intimidation et de trafic d’influence. Or, au terme de l’atelier de relecture tenu à Dassa les 14 et 15 octobre 2016, il a été retenu qu’en cas de non-consensus lors de l’élection du président, le critère de volume de production du producteur, de la coopérative, et/ou de l’arrondissement, de la commune et du département de provenance des candidats sur les trois dernières campagnes, est le critère de conciliation des concurrents. Ce consensus ayant déserté le forum, il fallait désormais recourir volume de production des concurrents. Ce qui n’a guère été observé. D’où la fureur des producteurs floués qui en appellent à l’arbitrage du Chef de l’Etat en personne.
Wandji A.
