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Le 14 novembre 2016, le jeune ministre des sports Oswald Homeky a exposé les grandes lignes de son premier réel budget devant la commission budgétaire, au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo. Au-delà du fait qu’il ait laissé forte impression au parlement béninois, le ministre a proposé un budget qui ne laisse personne indifférent. Il s’agit d’une enveloppe globale de 18 milliards de francs CFA dont 12 milliards réservés pour les investissements et 6 pour les dépenses ordinaires avec un besoin de dépenses additionnelles qui s’élève à trois milliards sur lesquels l’Assemblée va se prononcer. Oui, 18 milliards pour redonner vie au sport national. Un sport que le gouvernement du Nouveau Départ compte relancer par la base, c’est-à-dire, retourner la pratique du sport dans les écoles, les universités et les communes béninoises. Et à ce projet, le gouvernement ambitionne associer les 77 communes. Ainsi, avec cette somme, le ministre peut tout rebeloter et tout formater comme il le souhaite. Et cela doit passer aussi dans les locaux du ministère lui-même. Il faut apprendre la vêtu aux cadres de cette maison. Il faut désormais des cadres de conception qui peuvent porter la vision du ministre et du gouvernement. Sinon, ce projet avec toutes les stratégies possibles, ne donnera rien. Si les fonctionnaires du ministère continuent de rançonner les responsables fédéraux et doivent encore lorgner les miettes qu’on alloue aux disciplines sportives, ce projet ne donnera absolument rien. Si pour la construction des infrastructures sportives, il faut passer les marchés gré à gré aux copains et aux parents, en simulant des avis d’appels d’offre, on n’aurait pas bougé d’un iota. Le ministre Oswald Homeky doit montrer sa témérité, en étant vigilant. Parce que sur papier, ce projet peut permettre au Bénin de se sortir de sa situation désastreuse sportivement parlant. Cette enveloppe et sa bonne utilisation annuelle peut être le début de l’essor sportif béninois. Pourvu que les cadres du ministère des sports, les responsables fédéraux, les journalistes… adhèrent sincèrement à ce rêve et à cette vision. C’est ma conviction !!!
Par José Mathias COMBOU
