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Une soixantaine de sacs de maïs, une soixantaine de sacs de riz, des cartons de boites de tomates, des cartons de pattes alimentaires, plusieurs bidons d’huile… Tout ceci accompagné d’une enveloppe d’1 million de francs CFA. Et ce n’est pas fini, une autre enveloppe aussi était là, celle des enfants des militants et cadres de l’Alliance Nationale pour la Démocratie et le Développement (And), contenant une somme de 256.000FCFA destinés aux orphelins du drame d’Avamè. A la tête d’une forte délégation de l’AND, le président Valentin Aditi Houdé, avait ainsi les bras chargés, samedi dernier dans cet arrondissement de Tori-Bossito, qui a connu cette tragédie, il y a quelques semaines, ayant occasionné une trentaine de morts, et un grand nombre de blessés graves, dont 31 sont encore sous soins intensifs dans des hôpitaux et autres centres de santé du Bénin.
Après avoir salué tous ceux qui ont déjà fait les mêmes gestes envers les victimes, Valentin Houdé a partagé sa douleur avec leurs parents, alliés et élus locaux samedi dernier à Avamè et a prié l’éternel pour qu’au grand jamais, un tel drame ne se reproduise dans cette localité comme partout ailleurs au Bénin. Avec l’ensemble des responsables et militants de l’AND, il a promis prier davantage pour ceux qui sont encore dans les hôpitaux afin qu’ils retrouvent très rapidement leur santé. » Il n’a pas manqué non plus de dénoncer les personnes en charge de cette opération d’incinération qui s’est ainsi mal terminée et se réjouit des poursuites enclenchées contre elles par le gouvernement. «Comme beaucoup d’autres béninois, nous avons été très touchés par le drame d’Avamè, mais nous sommes venus ici avec un message d’espoir, que plus jamais, cela ne nous arrivera encore » a affirmé, Célestine Adjanohoun, membre du bureau directeur exécutif nationale de l’AND.
« Nous accueillons de très bon cœur le geste que vous venez de faire à notre endroit Cela nous touche profondément», s’est exclamé, le maire de Tori-Bossito, Robert Tolégbon. Le Chef d’arrondissement d’Avamè, Augustin Vialo dégageait la même joie, exhortant cependant les bénéficiaires de ces dons à ne pas s’attendre tout le temps à de l’assistance, mais de savoir qu’ils devraient pouvoir se prendre en charge d’un moment à l’autre et reprendre pleinement vie, comme par le passé.
Christian TCHANOU
