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Le triomphe de la vérité

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Léonide Isidore Gbaguidi, président de la fédération béninoise de gymnastique: «Nous gagnerons beaucoup de l’élection de Morinari Watanabé à la tête de la fédération internationale »


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gbaguidi-leonide-isidoreDe retour du dernier congrès de la fédération internationale de Gymnastique qui a abouti à la brillante élection du japonais Morinari Watanabé qu’il a soutenu, le président de la fédération béninoise de gymnastique, Isidore Léonide Gbaguidi nous parle des raisons de son choix et de ce que l’Afrique et le Bénin peuvent en tirer.

L’Evénement Précis : Vous revenez du congrès de la fédération internationale de gymnastique. Il parait que c’est un président qui fera du bien à la fédération que vous présidez .N’est-ce pas ?

Léonide Isidore Gbaguidi : Oui.

Et pourquoi ?

Parce que cela fait deux ans que nous avons commencé un travail avec le Japon. Un travail qui est parti d’une amitié personnelle qu’il y a entre Morinari Watanabé et moi. Ce dernier était en ce moment-là, secrétaire général de l’association gymnastique du Japon (La fédération). Et partant de cette amitié, nous avons créé une coopération avec la fédération japonaise que nous avons étendue à nos deux continents pour ne pas avoir des limites. Une idée qui nous a amené à rapprocher davantage le président de l’union africaine de gymnastique (UAG) et son homologue de l’Union asiatique de Gymnastique (AGU) pour pouvoir fédérer les autres fédérations autour de cette démarche. Cela a abouti à l’invitation de l’Union africaine de gymnastique au congrès de l’Union asiatique de gymnastique au Qatar, en décembre 2014 «… ». C’est à ce congrès où nous avons prononcé l’union sacrée que l’Asie nous a informé de ce qu’elle allait présenter un candidat pour briguer la présidence de la fédération internationale. Et de concertation en concertation, c’est Morinari Watanabé, qui a été proposé par l’Asie. Une désignation que notre continent a applaudi parce que ce monsieur était déjà l’ami du Bénin et ami de l’Afrique. Les relations se sont donc plus développées. On n’a continué par se voir. C’est le cas de notre rencontre début novembre 2014, à Tashkent, en décembre 2014 et le 17 Février 2015, où il était venu au Bénin pour un déjeuner de travail au cours duquel nous avons pris la décision de mettre en place un certains nombres de projets. Il nous a appuyé au niveau de la fédération internationale pour qu’on ait de matériels d’une valeur de 30 millions (ndlr qui est actuellement au port de Cotonou).

Que représente pour vous cette élection?

C’est le couronnement de tous les efforts qu’on a eu consentis pendant les deux ans. Parce qu’au niveau de l’Afrique, nous avons travaillé de manière à garder l’Afrique en bloc. Ce qu’ils ont aussi fait au niveau de l’Asie. Voilà comment notre union a été un gros poids. Ce qui a amené au succès éclatant qu’on a eu à ce congrès (100 voix contre 19). C’était face à un Français, monsieur Guelzec.

C’était un massacre…

Bien sûr. Nous avions tout fait pour que le Français ne se présente. Mais il a insisté et a même utilisé des stratégies pour nous démobiliser et cela ne lui a pas marché. Même certains européens l’ont lâché. Puisque l’Europe a 37 voix et lui, il en a eu que 19 en tant que président de l’union européenne de gymnastique.

C’est l’ami du Bénin, l’ami de l’Afrique qui a été élu. Qu’est-ce que cela peut apporter d’autre au Bénin en dehors des aides?

Les aides sont les plus importantes. Car, ce sont avec ces aides que nous pouvons développer la discipline chez nous. Il y a des formations des entraineurs dont nous avons besoin. C’est cela qui pourra nous permettre de former les athlètes et de prétendre à des médailles d’or, d’argent ou de bronze au  niveau régional, au niveau continental et au niveau international. Aussi, il y a l’accompagnement matériel et l’accompagnement au niveau du management. De façon statutaire, ce sont les Etats qui s’occupent des infrastructures. Donc, la construction d’un gymnase relève du devoir de la République du Bénin. Mais, s’il arrive qu’on ait des aides dans ce sens, nous n’allons pas non plus refuser. Le nouveau président va surement nous aider à avoir aussi d’experts qui vont séjourner pendant au moins un an dans notre pays pour continuer à coacher nos coaches en situation réelle, c’est-à-dire, les coaches seront avec leurs athlètes et sur leurs installations. Il y a également la Chine qui recevra une dizaine d’entraineurs et d’athlètes  que nous allons leur envoyer pour une préparation de haut niveau pendant un an. C’est pour vous dire que nous avons beaucoup à gagner de cette élection de notre ami.

Que diriez-vous en conclusion ?

Je dirai que nous avons à faire avec quelqu’un qui connait le Bénin. Et nous comptons en profiter. D’ailleurs, il compte venir nous visiter incessamment. Après lui, nous aurons une délégation du Qatar. Et j’invite la famille de la gymnastique béninoise à rester mobilisée derrière nous pour que nous puissions jouir véritablement des retombés de notre travail aux côtés du nouveau président. Pour finir, je voudrais remercier le ministre des sports, le président du comité olympique et les inviter à continuer de nous accompagner puisque nous voulons faire de la gymnastique, un sport porteur. Je demande aux autres fédérations de tenir bon pour que la bataille engagée puisse être gagnée.

Entretien réalisé par Anselme HOUENOUKPO

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