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La plus grande faculté de l’université d’Abomey-Calavi disparait. La Faculté des lettres, arts et sciences humaines de l’Université d’Abomey-Calavi (FLASH) n’existe plus. Elle sera remplacée par deux autres facultés qui se partageront ses charges. Il s’agit de la Faculté des lettres, langues, arts et communication (FLLAC) et la Faculté des Sciences humaines et sociales (FASHS). La première est composée des filières telles que le département des lettres modernes, le département de la science du langage et de la communication, le département d’anglais, les études germaniques, le département philologie hispanique et civilisation afro-américaines, le département des arts et les institutions rattachées. La seconde qui est la FLLAC, prend en charge le département d’histoire et archéologie, le département de géographie et aménagement du territoire, le département de socio-anthropologie, le département de philosophie et le département de psychologie et des sciences de l’éducation. Approchée ce jeudi 27 octobre 2016, pour mieux comprendre les motivations de cette réforme, lors d’une visite qu’elle a effectuée sur le campus, la ministre de l’Enseignement supérieur, Marie-Odile Attanasso, confie que, dans le souci d’une meilleure gestion de la Faculté et de l’amélioration de la qualité de l’enseignement, cette inititive a été prise. Et mieux, elle permettra d’attribuer à chaque faculté, le corps enseignant qu’il faut et pouvoir faire les réformes. « Il n’y a pas autre motivation. La FLASH fait partir des plus grosses entités et aussi ce sont des normes exigées par le Réseau des structures électorales de l’Afrique de l’Ouest (RESAO) » a-t-elle déclaré. Rapprochant la réforme au nouveau système de formation, elle précise que le Bénin est le système LMD (Licence-Master-Doctorat), et il faut pouvoir satisfaire la demande par rapport à la qualité. Au sujet des mesures d’accompagnement l’autorité a évoqué une possible délocalisation de faculté à Kpomassè. « Je pense que vous avez entendu dire que la FLASH sera transférée à Kpomassè et les infrastructures qu’il faut vont accompagner ces deux nouvelles facultés », a-t-elle conclu.
La FLASH bientôt délocalisée
Mais est-ce que cette décision va pouvoir mettre fin au problème de flux d’étudiants et d’infrastructures sur le campus d’Abomey-Calavi ? « C’est une première démarche », a répondu la ministre avant de poursuivre que « maintenant, il faut pouvoir construire les infrastructures qu’il faut pour accompagner ». Parlant des mesures d’accompagnement et réformes envisagées, la ministre a évoqué une possible délocalisation de la FLASH à Kpomassè. « Je pense que vous avez entendu dire que la FLASH sera transférée à Kpomassè et les infrastructures qu’il faut vont accompagner ces deux nouvelles facultés », a en effet déclaré la ministre qui précise que « ça, c’est la volonté et la détermination du gouvernement ».
Emmanuel GBETO
