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Le triomphe de la vérité

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Entretien avec Maitre Claude Yavoul Aviansou, reçu 6ème dan Boudo et 5ème dan judo: «J’invite les jeunes à persévérer dans le travail »


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claude-yavoul-aviansou-le-samedi-dernier-sur-la-plage-de-fidjrosseClaude Yavoul Aviansou est un entraineur de karaté. Il vient récemment d’être admis au 6ème dan (Boudo) et 5ème dan (Judo). Ceci, après sa thèse qu’il a soutenue en France. De retour au pays, il n’a pas manqué de s’exprimer pour présenter les deux distinctions qui rehaussent son niveau de connaissance dans le domaine. Lisez-plutôt !

L’Evénement Précis: Vous êtes revenu depuis quelques jours au pays avec deux distinctions honorifiques. Parlez-nous-en ?

Claude Yavoul Aviansou: Avant tout propos, permettez-moi de remercier le seigneur. En effet, j’ai reçu la convocation de la Fédération mondiale du Boudo, courant mois de mai pour participer à un certain nombre de manifestations en France, à savoir, l’Open de Biaris, et la soutenance de thèse de sixième dan. Je peux vous assurer que ceci s’est passé avec brio, avec la félicitation des membres du jury. A la fin, je suis qualifié instructeur international de karaté do.

Vous avez mis combien temps pour obtenir cette qualification ?
C’est du sérieux parce que, nous avons déjà à notre actif, 39 années de la pratique du karaté. Mais pour la thèse du 6ème dan, il faut au moins justifier 20 ans de ceinture noire. Nous avons déjà à notre actif, 24 ans de ceinture noire. Nous vous disions que nous avions passé 15 années de pratique de karaté avant d’accéder au grade de ceinture noire. Ce qui nous fait aujourd’hui, 39 années dans la pratique du karaté,

Sur quoi se sont portées vos études concernant la thèse ?
De façon ramassée, nous avons présenté le karaté de par sa genèse, l’historique du karaté, l’importance du karaté, les différents aspects de la compétition, l’encadrement, la formation, le volet serve défense, parce qu’ici, c’est le Boudo. Et parlant du Boudo, nous avons beaucoup de disciplines. Il y a la lutte, le karaté, la serve défense. Tout cela fait partie du Boudo. Et c’est ce que nous avons présenté. Le cri, la puissance du boudoka, ce qui différencie le boudoka des autres pratiquants. Voilà tout ce que nous avons démontré et ça nous a valu, avec l’expérience acquise et cumulée dans la formation,  cette qualification au grade d’instructeur international.

Expliquez-nous la différence entre le Boudo et le karaté et dites-nous également  les pertinences qui en découlent…
Le karaté fait partie du Boudo comme le judo. Le boudoka, c’est un karatéka mais averti ; un karatéka chevronné. C’est ce qui fait la particularité. On ne se limite pas seulement aux techniques de coups de poing et de coup de pieds. Généralement, nos techniques, quand on commence débout, on le finit au sol. C’est un ensemble. C’est pourquoi le sens étymologique du Boudo est la voie du guerrier.

Quel message aviez-vous à adresser à ces jeunes qui commencent cette expérience dans le Boudo et qui sont appelés à grandir ?
Je crois que c’est la persévérance. Nous déjà, nous pouvons dire que nous sommes censés connaitre tout, en tant que grand professeur et nous limiter à cela. Pourquoi aller à l’étranger pour dépenser des millions pour aller chercher encore une qualification à l’international ? On va en faire quoi ? Mais la vie, c’est la recherche de l’excellence, du mieux-être. Voilà ce qui nous a motivés à aller chercher cette qualification à l’international. Donc, nous demandons à nos enfants de faire comme nous. Même à plus de 50 ans, on doit toujours progresser.

Entretien réalisé par Anselme HOUENOUKPO

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