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Ils sont une trentaine d’artistes plasticiens à s’inscrire à l’école du Fâ pour donner une identité plus authentique à leurs créations. C’était du 19 juillet au 30 septembre 2016, avec pour formateur, maître Bobos, promoteur de l’Ong “Chandelier de la paix”. Il s’agit d’une initiative de l’association pour la promotion de la jeune création en arts plastiques.
« Fâ, source intarissable d’inspirations pour les plasticiens ». C’est le thème autour duquel les participants à la formation se sont réunis pendant deux mois. Et ceci, avec pour guide, maître Bobos, expert en la ma tière et promoteur de l’Ong “Chandelier de la paix” dont le siège se trouve au quartier Sainte Rita, à Cotonou. Du 1er au 16ème signe du Fâ, les artistes ont été entretenus sur les légendes et leurs significations. Une façon, pour le formateur, de leur donner des outils nécessaires pour désormais créer des œuvres authentiquement béninoises et au sens évocateur, éducateur et sensibilisateur. C’est du moins ce que souhaite Victor Hovêhissi, le porteur de ce projet initié par l’association pour la promotion de la jeune création en arts plastiques et soutenu par le Fonds des arts et de la culture (FAC). « Les artistes sont des créateurs. Ils sont inspirés. La plupart du temps, cette inspiration ne prend pas sa source dans les richesses que nous avons. Moi, j’ai pensé qu’il serait intéressant que les artistes aillent à cette source du Fâ qui est une source intarissable pour le plasticien béninois », a-t-il fait savoir. Il est renchéri par le président de la Fédération des associations des plasticiens et graphistes du Bénin, Philippes Abayi, un des participants à la formation. « Ce qu’il faut retenir, c’est que le Fâ étant la connaissance qui englobe toutes les connaissances, connecter les artistes plasticiens à cette source revient à leur donner la clé pour désormais aborder des sujets sans limite », a-t-il expliqué. Des explications qui corroborent bien les témoignages de Victor Hovêhissi, porteur du projet, mais lui aussi participant à la formation. « Le premier signe par exemple qui est “Gbé”, regorge d’assez de connaissances. Et je vous signale que nous sommes déjà en train de créer des œuvres qui vont retracer toutes ces connaissances que nous sommes en train de découvrir ». Des études du Fâ qui ont pour finalité, « de permettre à tous les artistes plasticiens de s’inspirer de leur culture pour créer », selon les explications données par le porteur du projet.
Donatien GBAGUIDI
Bonjour,
La formation des plasticiens sur le FA, est-elle toujours en place ? Ou pourrais-je obtenir des informations s’il vous plaît ?