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L’Union Nationale des Magistrats du Bénin (Unamab), à travers son président Michel Adjaka, a réagi face à la procédure adopté par le gouvernement dans le recrutement des 80 auditeurs de justice. Il estime que le gouvernement n’a pas cru devoir informer l’association faitière des magistrats en temps réel, malgré l’importance de ce recrutement pour le corps de la justice. Michel Adjaka a, dans un message, posté sur sa page facebook, dénoncé les irrégularités observées dans ce processus et promet se battre afin que ce recrutement se fasse dans de bonnes conditions.
Lire le Message du Président de L’UNAMAB
Ce qui était une rumeur est devenu une information officielle. En effet, le conseil des ministres a autorisé le recrutement de 80 auditeurs de justice. Sur un sujet aussi important que crucial, il est malheureux que l’UNAMAB n’en soit informée que sur les réseaux sociaux alors que le conseil des ministres était encore en délibération.
Sur le nombre à recruter, l’Enam n’a pas la capacité de former convenablement 80 auditeurs de justice. C’est se soucier peu de la qualité de la formation que de prétendre recruter une promotion de 80 auditeurs de justice.
Mais aussi légal et souverain qu’il est loisible au gouvernement de recruter le nombre d’auditeurs de justice qu’il veut, il est aussi un devoir historique pour la magistrature d’éviter d’être une poubelle de cadres incapables.
Le recrutement d’auditeurs de justice étant la première condition pour une indépendance individuelle assurée du magistrat, je me battrai pour que ce concours projeté de manière cavalière ne jette pas de discrédit sur la magistrature et par ricochet la justice.
Michel Adjaka
