.
.

Le triomphe de la vérité

.

Intrigues politiques à Parakou: Les Fcbe désignent le nouveau maire


Visits: 5

Rachidi GbadamassiLe nouvel homme fort de Parakou est très attendu depuis la destitution du désormais ex-maire Karimou Souradjou, voici déjà une semaine.  L’élection doit intervenir inévitablement au cours de la présente semaine, conformément au délai des 15 jours fixés par la loi. Qui  sera le prochain locataire de Parakou ? La question alimente davantage les conversations dans la commune comme ailleurs et suscite des intérêts bien nourris dans des milieux politiques. Un nom est de plus en plus cité dans cette affaire : Charles Toko,  journaliste et promoteur du Groupe de Presse  Le Matinal. Des rencontres et concertations entre groupes restreints se succèdent, selon des investigations,  pour conduire cette candidature  à la victoire.   Si  la loi impose que le candidat au poste du maire soit désigné par la liste majoritaire des conseillers communaux élus (voir ci-après  l’article 406 de la Loi n° 2010- 33 du 7 janvier 2011 portant règles générales pour les élections en République du Bénin),  le schéma politique actuel semble aller en faveur de Charles Toko, élu  sur la liste Alliance Soleil avec 8 autres conseillers. La liste majoritaire est détenue à ce jour par l’alliance des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) avec au compteur, 15 conseillers, dont les têtes de pont sont les  deux députés Rachidi Gbadamassi,  Issifou Amadou. Deux leaders politiques incontournables à Parakou,  qui aujourd’hui, quoique députés FCBE, frottent assidûment avec les barons de la Rupture. Il y  a également un troisième influent acteur politique de Parakou, Sam Adambi, qui, bien qu’élu sur la liste Alliance Soleil, a entre temps rejoint les FCBE.  Ils travailleraient tous,  depuis peu à faire imposer la candidature de Charles Toko à tout le reste du groupe. Ce faisant,  l’homme ne devrait plus se soucier de son élection, si les donnes ne changeaient pas aux dernières heures  qui précéderaient cette élection tant attendue.

 

Extrait  de la LOI N° 2010- 33 DU 7 JANVIER 2011 PORTANT REGLES GENERALES POUR LES ELECTIONS EN REPUBLIQUE DU BENIN, MODIFIEE ET COMPLETEE

 

 

CHAPITRE II

 

DE L’ELECTION DU MAIRE ET DE SES ADJOINTS

Article 406:

Le maire et ses adjoints sont élus par le Conseil communal ou municipal en son sein, au scrutin uninominal secret et à la majorité absolue. Le candidat aux fonctions de maire est proposé par la liste ayant obtenu la  majorité absolue des conseillers.

Article 407:

Pour chacune de ces fonctions, en cas d’absence de majorité  absolue lors du premier tour de scrutin, il est procédé, en cas d’égalité de voix, à  autant de tours qu’il sera nécessaire pour que le candidat ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages exprimés soit déclaré élu.

Article 410:

Les résultats de l’élection du maire et de ses adjoints sont rendus publics dans un délai de vingt-quatre (24) heures, par voie d’affichage à la porte de la mairie et sont communiqués, sans délai, à l’autorité de tutelle.

Les résultats de l’élection du maire et de ses adjoints sont constatés par arrêté préfectoral publié au journal officiel.

Article 411:

Le maire et ses adjoints sont élus pour la même durée que le Conseil communal ou municipal. En cas de vacance du poste de maire, par décès, démission ou empêchement définitif pour toute autre cause, il est procédé, sous quinzaine, à l’élection du nouveau maire, par le Conseil communal ou municipal en son sein. Dans cet intervalle, le premier adjoint au maire assure l’intérim. La même procédure est observée en cas de vacance de poste d’adjoint au maire pour les mêmes motifs

Article 413:

L’élection du maire et de ses adjoints peut être frappée de nullité.

Le délai de recours pour évoquer cette nullité est de quinze (15) jours et commence à courir vingt

-quatre (24) heures après l’élection.

Cette nullité est prononcée par la Cour suprême à la requête de tout organe ou de toute personne ayant capacité et intérêt à agir.

En cas de nullité de l’élection du maire ou d’un adjoint, le Conseil communal ou municipal est convoqué pour procéder à son remplacement dans un délai maximum de quinze (15) jours.

Reviews

  • Total Score 0%


Plus sur ce sujet

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

You cannot copy content of this page