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Au soir de la sixième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD VI) qui s’est tenue du samedi 27 au dimanche 28 août 2016 à Nairobi, au Kenya, des actions ont été mises en œuvre pour promouvoir le secteur privé et l’impliquer dans la croissance économique des pays africains. Au total, 76 mémorandums d’entente ont été signés entre les entreprises japonaises et une vingtaine de pays africains. L’absence du Bénin à la signature de ces mémorandums a été fustigée par l’un des pionniers  de la TICAD, l’ancien président de la république, Nicéphore Dieudonné Soglo. Au cours d’un entretien à Nairobi, le président Soglo a apprécié l’aide japonaise comme étant une source de développement pour les pays africains, à travers la TICAD qui aujourd’hui, a permis aux grandes puissances de se pencher sur les questions de développement de l’Afrique. Il a épousé les actions du chef de l’Etat, le président Patrice Talon qui, au cours de sa participation à la TICAD VI, a suggéré la mise en place d’un mécanisme approprié pour permettre au secteur privé de se reconstruire. Un secteur sur lequel le Japon mise pour accroitre le niveau de développement des pays africains et atteindre les objectifs fixés à l’horizon 2018. Selon les propos du président Soglo, cette situation relève de la responsabilité du Bénin à se lancer dans la promotion du secteur privé. « C’est  à nous de savoir ce que nous voulons et de nous imposer », a-t-il déclaré. Le président Soglo a tout de même exprimé son attachement à cette idée selon laquelle les autorités doivent sérieusement travailler pour un essor favorable du secteur privé et de la croissance économique au Bénin. A cet effet, il a convié le président de la république, son excellence Patrice Talon à mettre en place un plan pour dynamiser ce secteur et profiter de ces partenariats pour atteindre cet objectif.

Rastel DAN