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LA MARQUE DU GENERAL MATHIEU CHAA KEREKOU SUR LE BENIN

Les nombres témoignent, dans la vie de l’homme et des sociétés, une vie consciente, une vie profonde, complexe et autonome et ils viennent à nous sous quatre formes élémentaires à savoir : L’un (1) est le tout, deux témoigne de la séparation, de l’opposition, de la complémentarité tandis que le trois est créateur et dépasse le concept de séparation en réunissant ce qui est épars. La perception du quatre est plus difficile et plus rare et pourtant c’est par lui (4) que nous est assuré le chemin de retour à l’unité illustré à travers l’Arche de Noé, le temple de Salomon, le temple de Ramsès II, la Jérusalem céleste de l’apocalypse. Aussi deux attitudes se présentent à nous face aux nombres :

1. la première consiste à n’utiliser les nombres naturels que pour compter, dénombrer ou comptabiliser ;
2. la seconde attitude quant à elle consiste à percevoir le nombre comme une représentation d’archétype où nous devons nous poser constamment la question de savoir ce que les nombres qui apparaissent dans nos vies veulent nous apprendre et ce qu’ils peuvent faire de nous.

En vérité ; les nombres ne sont pas des entités créées par l’intellect, au niveau de la conscience. Les nombres ont et possèdent un caractère préconscient et ont été découverts. Aussi sommes nous invités à y puiser des intuitions et des manières de voir. Détenir, maitriser la clé magique qui ouvre toutes les connaissances, c’est-à-dire, le secret des nombres, c’est détenir le secret du cosmos, c’est avoir compris que Dieu est géomètre, mathématicien et architecte.

I)             Le Mystere du Nombre 13

Lors du repas pascal, dernier repas auquel assistent les douze apôtres et Jésus (12+1) où Judas livra son maître qui fut crucifié et, pris de terrible remords, l’assassin se pendit lui-même ; il est advenu malséant de dresser une table de treize couverts.  Le nombre treize s’est avéré maléfique et la superstition aidant, nombreux sont ceux qui s’en écartent.

D’un des nombreux témoignages écrits d’Artémis de Nerval ; nous lisons : « la treizième revient …c’est encore la première… » Dans les sacrifices d’animaux dont Moise a donné une description minutieuse dans la Bible, remarquons que 113 taureaux ont été sacrifiés. Dans la même Bible, Jacob et ses douze fils donnent 13.

Souvent des nombres s’attachent mystérieusement aux pas des destinés et obligent les plus myopes à porter des verres correcteurs pour déceler le balisage. Partageons avec  Victor Hugo ce qui suit ; ce dernier raconte : le 13 me poursuit, a-t-il noté, dans ses choses vues :  « Tout le mois de Janvier, nous avons été 13 tables. J’ai quitté Paris le 13 février pour rejoindre à Bordeaux, l’Assemblée Nationale. Nous étions 13, dans le wagon-salon. Le  13 mars dans la nuit, je ne dormais pas, je songeais aux nombres, à tous ces 13 accumulés. Tout à coup, j’ai entendu frapper au mur trois coups comme des coups de marteau sur une planche. Ce même jour Charles, mon fils mourait ». Dans neuvaine à notre Dame de Fatima  , est illustrée la puissance du nombre treize, avec admiration et adoration. A la page 6, nous lisons 13 Mai 1917, Fatima au Portugal- Première apparition. A la cora da Ira, sur une colline, 3 petits enfants gardent un troupeau : Lucie, François, Jacinthe- 10, 9 et  7ans sur un petit chêne vert, une belle dame apparait. Elle leur dit : « n’ayez pas peur, je suis du ciel. Voulez-vous venir ici le 13 de chaque mois ! Voulez vous offrir à Dieu, des sacrifices et accepter toutes les souffrances qu’il vous enverra, en réparation des nombreuses offenses à sa divine Majesté et des blasphèmes envers le cœur immaculé de Marie ! la grâce de Dieu vous soutiendra… »

Plusieurs noms dans la Bible sont marqués du sceau du nombre 13. Il s’agit de :

Jéhovah(Iod=10+Hé=5+Waw=6+He=5)=26=2×13-Moise (Mém=40+Waw=6+Shin=300+He=5)=351=27×13-Sinaï (Sameck=60+Yod=10+Noun=50+Yod=10)=130=10×13-Thora(Taw=400+Waw=6+Resh=200+He=5)=611=47×13-Isaac(Yod=10+Zade=90+Cheth=8+Qoph=100)=208=16×13-Jacob(Yod=10+Ajin=70+Qoph=100+Beth=2)=182=14×13-Israel(Yod=10+Schin=300+Rsch=200+He=5+Aleph=1+Lamed=30)=546=42×13 Joseph(Yod=10+Waw=6+Sam kH=60+PE=80)=156=12×13.

Remarquons que tous ces nombres ont le même facteur commun. Toutes les religions ont connu sous différentes formes, le principe et la puissance des nombres ainsi que la loi des nombres qui, avec leur symbolisme, souvent hermétique aux profanes, suggèrent leurs allusions secrètes. La 13eme lettre (le Mem) de l’alphabet hébraïque a pour valeur numérique 40, nombre du refuge, de l’attente, de l’accomplissement d’un cycle, d’un changement de situation. Le nombre treize marque souvent la fin d’un évènement et obligatoirement le commencement d’un autre. L’arcane XIII du tarot a pour signification divinatoire : fin d’une chose et commencement d’une autre chose. Et cela provient de l’analogie avec la mort qui correspond à la fin de notre vie charnelle et au commencement d’une autre vie spirituelle.                XIII =13=1+3=IIII=4. Complémentaire à la vie, la mort participe de l’équilibre dans la justice : XIII = IIII+IIII = VIII (l’arcane de la justice). 13=1+3=4= (1+2+3+4=10=1+0=1). La valeur secrète de treize c’est 91 et 91=9+1=10, le yod ; le premier terme du tétragramme sacré ; le treize marque ainsi le retour à l’unité, la brutalité dans les faits fait craindre le 13 qui, il faut le reconnaitre, possède une puissance destructive mais également fécondante. L’arcane  XIII du Tarot est imagé par un squelette faux en main symbolisant la mort, une étape nouvelle non définitive. Derrière la faux qui fauche l’herbe des prés, elle n’en extirpe pas la racine, laissant ainsi au champs. Le soin du renouveau. En vérité, le treize est plus bénéfique que maléfique, parce que la mort, le décès qui inspire tant de terreur n’est qu’une transition. Le squelette invite chacun de nous à se dépouiller totalement de notre moi, de notre égo, afin d’espérer à la libération, d’opérer la métamorphose…

Que cela soit la mort ou la vie, les deux constituent un changement de costume et d’habitude pour l’esprit. Rappelons que la Kabbale dénombrait 13 Esprits du mal et que le 13eme chapitre de l’apocalypse est celui de l’antéchrist et de la bête. Cependant dans l’antiquité, le treizième dans un groupe apparait comme le plus puissant et le plus sublime, tel le cas de Zeus dans le cortège des douze dieux. Quand à Ulysse le treizième de son groupe, il échappa à l’appétit dévorant du cyclope. Par ses limites statiques (le dénaire statique) et dynamique (le ternaire actif), le nombre 13 marque une évolution fatale vers la mort, vers l’achèvement d’une puissance limitée par des efforts périodiquement brisés. En tout cas, de façon générale, le nombre 13 se présente comme un élément excentrique, marginal, erratique, détaché de l’ordre et des rythmes normaux de l’univers. Au point de vue cosmique, l’initiative du nombre 13 est plutôt mauvaise parce qu’elle sert l’évolution de l’individu, mais agite l’ordonnance du macrocosme en troublant son repos. Le nombre 13 correspond à un recommencement avec la nuance qu’il ne s’agit pas de renaître mais de refaire quelque chose. La lettre Noun (N) signifiant « poisson » est attribuée à la clé 13 (la mort) dans le Tarot. En tant que verbe, la lettre Noun (N) signifie  « bourgeonner »,  « croitre » parce que les poissons sont extrêmement prolifiques. En réalité, l’idée essentielle que suggère le symbolisme des poissons est celle de fertilité, de fécondité, de productivité, de force générative. A la lettre Noun, les cabalistes associent la fonction de « mouvement » et le mot hébreu qui lui correspond signifie essentiellement « marcher » mais également « voyager » « croître », « partir » ,« mourir », « tourbillonner » etc.… Mais en vérité tout mouvement est changement, transformation, modification, variation. Aussi retenons le pour toujours, que le changement est à la base de toute manifestation.

Rappelons également que le signe astrologique attribué à la lettre Noun est le signe d’eau fixe du scorpion gouverné par la planète Mars. Le scorpion régit les organes sexuels et est associé au processus de reproduction. Le mode de conscience attribué à la lettre Noun est « l’intelligence imaginative » attestant de la loi qui voudrait que toute relation de cause à effet est avant tout et après tout mentale. Tous les changements sont, avant tous, des changements dans l’imagerie mentale. Si nous changeons d’image mentale, obligatoirement la forme mentale changera.

La Bible nous dit que la mort est le dernier ennemi à vaincre. Mais comment faire ?

II)            Comment vaincre la mort ?

Tout le secret réside dans les paroles suivantes : « Triomphe du mal par le bien. Aime tes ennemis ». La mort comme tout autre évènement  de notre existence, n’est qu’une manifestation de la loi et c’est parce que nous avons peur et que nous ne recherchons à comprendre les forces transformatrices qui conduisent à la mort physique, que ces forces transformatrices nous sont hostiles. Lorsque par l’étude de la nature, par l’étude de nous-mêmes, par l’observation des phénomènes qui président à la vie et à la destruction, nous seront familières, nous découvrirons que nous pouvons diriger ces forces de changement et triompher de la mort sur tous les plans et à commencer par le plan lourd physique de la matière. Notre unique devoir est de rechercher à comprendre ces lois tout en nous libérant de la peur, non seulement de mourir, mais également  de la peur de la mort elle-même et ceci passe toujours par la connaissance véritable de l’interprétation correcte du phénomène de dissolution physique, comme le dit si bien, Arthur Waite : « le voile ou masque de la vie se perpétue par le changement, la transformation et le passage de l’inférieur vers le supérieur ».

La sagesse éternelle a toujours proclamé que, pour ceux qui aiment Dieu, toutes choses agissent de concert vers le bien et la liberté.  Aimer Dieu, ce n’est pas s’extasier d’adoration dans une sensiblerie ridicule envers telle ou telle divinité personnelle. L’amour nait de la compréhension et l’amour parfait élimine la peur.

MATHIEU 7-7 :

                             III) La marque du nombre 13 sur le Benin

Le 13 Mars 2011, le peuple béninois fut invité au premier tour des élections présidentielles avec  13 candidats pour 13000 bureaux de vôte. D’autre part, ce jour du 13 Mars est la date d’anniversaire du décès du Monseigneur Isidore De Souza. Est-ce un hasard ? Pourquoi la nature marque-t-elle le peuple béninois du nombre 13 ? Qu’avons-nous fait pour mériter ce sceau ? Que devrons-nous faire pour contenir la charge de cette marque ? Au nom de Dieu, celui qui fait miséricorde, le Miséricordieux, c’est toi que nous adorons, c’est toi dont nous implorons le secours, dirige nous dans le chemin droit : le chemin de ceux que tu as comblés de bienfaits , non pas le chemin de ceux qui encourent ta colère ni celui des égarés. Nous cherchons protection du seigneur de l’aube :

1. contre le mal qu’il a créé
2. contre le mal de l’obscurité lorsqu’elle s’étend
3. contre le mal de celles qui soufflent sur les nœuds
4. contre le mal de l’envieux lorsqu’il porte envie
5. contre le mal du tentateur, qui se dérobe furtivement
6. contre celui qui souffle le mal dans les cœurs des hommes, qu’il soit au nombre des Djinns ou des Hommes ! Dis : « Lui, Dieu est un !…, l’Impénétrable»

Que la mort du General Mathieu Kerekou CHAA ouvre pour la Nation, les lumières de la Révolution de la conscience Divine en chaque Béninoise et Béninois. AMEN-AMEN-AMEN-RÂ

AMOUSSA A. RAHIMI

          Métaphysicien