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Le triomphe de la vérité

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Crise à l’UAC: Le sort des étudiants scellé en douce


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le Recteur de l’UAC, Professeur Brice SinsinDu rêve à la réalité ? C’est la question qu’il mérite de se poser dans le bras de fer rectorat-étudiants. L’analyse de la situation n’accorde plus de chance aux étudiants qui devront désormais se contenter de leur sort. Aujourd’hui, au regard des faits et de l’évolution silencieuse de la situation, on est tenté de dire que le vin est tiré et il faut le boire à petit coup. Plus d’espoir dans le rang des étudiants puisque les jours passent et rien n’est fait. Au contraire, des soutiens  pas des moindres au rectorat,ne viennent que taire le dossier. Car, il n’aura pris que des décisions « objectives » pour solutionner les problèmes face auxquels il s’est trouvé dans le temps.

Echec des médiations

Dans la crise, il faut remarquer le silence de la grande masse des enseignants qui accordent leur attachement aux décisions, puisqu’ils ont d’une façon ou d’une autre, subi les affres des soulèvements des étudiants. L’autre fait non négligeable dans cette affaire, c’est la médiation de certains anciens responsables étudiants et de la commission éducation à l’Assemblée nationale dont les résultats de la médiation ne sont pas visibles et palpables, alors que les étudiants ont les doigts croisés et ne savent pas en réalité à quel saint se vouer. La situation est moins grave que celle des années antérieures, fredonne l’opinion publique, mais elle ne pourra malheureusement s’achever en faveur des étudiants. Si dans le rang des syndicats de l’université et des confédérations, il se constate une diversité de point de vue sur la question, au point où le Syndicat national des enseignants du supérieur (Snes)  sort un communiqué de soutien au rectorat alors que le Synares continue de végéter dans le superflu, cela laisse à désirer.

Les étudiants récidivent….le silence persiste

Et comme aucun malheur  ne survient tout seul, les étudiants même devront se remettre en cause et comprendre qu’ils restent désormais la cause de ce silence dans le rang des acteurs engagés à les défendre. Les derniers faits de tentatives d’empêchement des compositions à la Faculté des sciences techniques (Fast) en disent long. Les enseignants ont été plus révoltés par les actes ayant consisté à salir nuitamment les salles de matières fécales humaines. Grande coïncidence, le rectorat poursuit le respect du calendrier académique en envoyant son personnel et toute l’administration en congés annuels. Désormais,plus d’oreilles pour écouter les plaintes, plus de mains pour recevoir les courriers, car le service est désormais minimum. On n’est même tenté de penser à une complicité avec l’autorité de tutelle, la ministre  en charge de l’enseignement supérieur qui n’a à notre entendement, engagé aucune tentative de négociation.

Talon pas comme Yayi

L’Invalidation de l’année académique à la Flash et la  suspension de 21 étudiants de l’université pour 5 ans sont certainement venues au mauvais moment et ne feront donc pas objet de débat dans ce contexte où le régime en place opte pour l’objectivité dans la gestion des crises. Le gouvernement aura compris , la mort dans l’âme , que le conseil des professeurs était dans son droit le plus absolu de conduire au constat de l’invalidation de l’année. Il reconnait sans doute et n’entend pas enfreindre aux textes régissant le fonctionnement académique de l’université. Les membres du gouvernement auraient désormais compris que les appréciations varient en fonctionde la position qu’on occupe dans la gestion du pouvoir. Toutefois, tout n’est pas perdu. Les étudiants peuvent espérer tôt ou tard, la réduction des 5 ans de renvoi. C’est actuellement le seul niveau d’intervention du gouvernement.

Emmanuel GBETO

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