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Actualité: Lokossou dénonce le ministre Hêhomey et recase Yayi


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Dieudonné  Lokossou, SG de la CSA BéninL’émission « Cartes sur Table » de ce dimanche 28 août 2016 a reçu comme invité, le secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin), Dieudonné Lokossou. Au cœur des échanges, les questions relatives aux sorties de l’ancien Président Boni Yayi, à la rencontre gouvernement-syndicats, la gestion faite du pouvoir par le régime en place, la gestion de la Sonacop, la crise à l’Université d’Abomey-Calavi (Uac) et autres. Dans son intervention, le sujet qui a plus marqué les échanges,  a été celui relatif à la gestion faite du pourvoir par le Président Talon. C’est dans cette logique que le syndicaliste a abordé les propos du ministre des transports à l’ancien Chef de l’Etat, Boni Yayi, à l’aéroport de Tourou,à Parakou. A la lecture de sa position, Dieudonné Lokossou n’a pas été d’avis avec le ministre dans ses propos qui ,selon lui, ont été mal orientés vers l’ancien Président. Pour lui, au lieu d’attaquer l’ancien président, le gouvernement Talon devrait s’en prendre à lui-même. Lokossou pense qu’il y a un manque de retenue de la part du ministre. A cet effet, Dieudonné Lokossou a laissé entendre : « Nous devons respecter l’ancien chef d’Etat et lui parler dans les formes qu’il faut. Le fait de dire qu’il est devenu une bombe en divagation, je crois que c’est trop dit à un ancien président. C’est aussi une provocation ». Pour prévenir ces faits, il a invité le gouvernement à ne pas se laisser distrait. Car pour lui, si l’ancien Président Boni Yayi est devenu un point focal aujourd’hui, c’est grâce au gouvernement en place. Il a saisi l’occasion pour prodiguer quelques conseils à l’ancien Président Yayi. A son endroit, il  l’appelle à  imiter les  présidents qui l’ont précédé. « Il doit se reposer avec sa bible ou son coran »,  a souhaité Lokossou.

Sonacop et nomination de syndicalistes

Le second sujet brûlant de l’entretien a rapport à la gestion faite de la Sonacop. En sa qualité d’ancien secrétaire général du syndicat de ladite société, Dieudonné Lokossou pense qu’il faut interpeler l’ancien directeur général ,IrenéeAgossa, au sujet de la gestion de l’opération relative au retrait des tickets valeurs de la circulation, qui selon l’invité de Océan FM,  a été une opération d’arnaque de la part de l’ancien régime. C’est à ce titre que le syndicaliste a interpelé le chef de l’Etat actuel sur la qualité des cadres qu’il nomme à la tête des structures et des ministères. A laquestion d’avoir son appréciation des syndicalistes nommés, Lokossou pense que c’est une exagération de la part de Talon. Car, justifie-t-il, la vie politique doit être gérée par les politiques. « Les syndicalistes doivent être passifs », précise le numéro 1 de la Csa-Bénin. En dépit des trois nominations de syndicalistes, Lokossou pense que la lutte n’est pas interrompue et  continue.

Crise à l’UAC

Le débat a également porté sur la crise qui agite l’université d’Abomey-Calavi (Uac). En réponse à la question, Dieudonné Lokossou confie qu’en dehors de son titre de syndicaliste,  il reste un éducateur comme ses collègues. Par conséquent, il pense qu’il faut avoir le courage de faire la part des choses.  « Je regrette ce qui s’est passé. Même si on n’est pas d’avis avec le recteur, il faut l’écouter »,  a-t-il laissé entendre. Toutefois, il s’est dit déçu,  après les informations reçues sur la crise,  lors des différentes rencontres tenues avec certains acteurs de la crise et autorités. C’est à ce titre qu’il a paraphrasé le chef de l’Etat, Talon,  en disant : «  Les gens peuvent faire de recours, mais le recteur est élu et ne mérite pas d’être fragilisé ». C’est donc dire que ce qui a été fait, n’a pas été fait par méchanceté, mais toujours est-il que la situation reste en observation.

En divers

En dehors du sujet relatif à la situation sociale du pays , Dieudonné Lokossou estime que ce n’est pas en quatre mois qu’il faut redresser les choses. Mieux, en dehors des 500 millions de francs Cfa attribués à la commission ayant conduit les travaux sur les réformes institutionnelles et politiques, il n’a pas oublié de dénoncer la multiplication anarchique des cellules et des commissions dont il se demande le mode de gestion. « Je ne suis pas en harmonie avec le pouvoir sur ces réformes »,  conclut-il.  Pour finir, il a annoncé une sortie médiatique pour répondre à un ancien ministre du régime précédent, dont ils déplorent le comportement et la mission à lui confiée.

Emmanuel GBETO

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