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Le triomphe de la vérité

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Interview du Docteur Ismaël Onifadé, Président de la Ligue Ouémé-Plateau de basket-ball: « Nous avons servi de courroie de transmission avec la fédération pour la tenue de ce camp»


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Ismaël Onifadé okLe Président de la Ligue Ouémé-Plateau de basket-ball, Ismaël Onifadé accompagne l’initiative du camp de basket-ball qui se déroule actuellement sur les installations du stade Charles de Gaulle de Porto-Novo. C’est ce qu’il a fait savoir dans un entretien qu’il a bien voulu nous accorder. Lisez plutôt.

 

L’événement Précis : Votre ligue accueille depuis le lundi 25 juillet un camp de basket-ball. Dites-nous quelle appréciation faites-vous de l’initiative ?

Ismaël Onifadé : Elle est bonne. D’abord c’est notre souhait pour le basket-ball dans les deux départements que couvre la ligue que je préside. Nous avons eu la chance que nos anciens joueurs, arbitres ou entraineurs qui se retrouvent de l’autre côté de l’océan que ce soit en Europe ou aux Etats Unis, avec notre soutien, arrivent à négocier pas mal de choses pour nous. Entre autres de ces choses négociées, ces camps de basket-ball qui se déroulent au moment où les enfants sont en vacances. Et en même temps que le camp se déroule pour faire des mises au point pour les joueurs, il est organisé des séances d’amélioration des connaissances au niveau des arbitres et également des entraineurs.

Alors, quel est l’appui qu’apporte la ligue à cette organisation ?

Notre soutien est d’abord dans la réflexion de ce projet. Depuis que le promoteur, Fawaz Adjibadé, un de nos anciens joueurs et arbitres que je félicite, a émis l’idée de ce camp, nous n’avons pas cessé de l’accompagner. Ensuite, nous avons mis tout ce que nous avons comme équipements, matériels, à disposition et mobiliser tous les acteurs du basket-ball autour afin que le projet soit bien exécuté.  Nous avons également servi de courroie de transmission avec la fédération. Ce qui justifie la présence ici du secrétaire général de la fédération. Il vient représenter le président qui aurait bien aimé assister à tout ce qui se passe ici dans ce cadre. Mais, vous n’ignorez pas que l’équipe nationale U-18 est actuellement au Rwanda où, elle participe à la phase finale de  l’Afrobasket.

Que pensez-vous de l’initiative des classes sportives que gère l’Obssu, notamment celle du basket-ball ?

Je trouve que c’est une initiative qui vient renforcer le travail de base qui se fait au niveau des fédérations sportives. Je ne peux que féliciter l’Office pour cela et encourager à ce que cela se poursuive. Le basket-ball a démarré il n’y a pas longtemps. Mais selon mes renseignements, ces classes sportives ont déjà apporté des résultats au niveau du handball par exemple. Donc, il faut que l’Etat central mette les moyens nécessaires et cela va nous permettre  d’avoir des jeunes qui ont des fondamentaux dans les disciplines ciblées. Et comme cela, il sera facile de les cadrer une fois qu’ils arrivent dans le haut niveau.

Vous avez parlé des U18 qui sont actuellement au Rwanda. Quelle appréciation faites-vous des performances réalisées par cette équipe?

C’est vrai qu’à la lecture des résultats obtenus, on pourrait dire que sincèrement le basket-ball béninois est malade. Mais, il y a pas mal d’efforts qui sont faits et je crois que la fédération et l’entièreté des acteurs du basket-ball ont fait le choix de se jeter à l’eau pour voir les résultats. Ce que les enfants ont apprécié eux-mêmes. Il est vrai qu’il y a beaucoup de pesanteurs qui empêchent l’évolution des choses. Quand on dit aux jeunes que le niveau n’est pas bon et qu’il faut qu’ils travaillent davantage, ils n’ont pas conscience que c’est réel et qu’on parle en connaissance de cause. Avec ce qu’ils ont vécu, je crois qu’ils ont touché du doigt la réalité du basket-ball au plan africain et qu’ils doivent se dire que nous sommes encore très loin de ce qu’il faut. Et sincèrement, je pense que c’est ce que nous devons tous retenir comme leçon de cette expédition. Alors je demande aux uns et aux autres de ne pas se décourager au vue des résultats, mais de se remettre doublement au travail.

Interview transcrite par Anselme HOUENOUKPO

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