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Le triomphe de la vérité

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Etude du métaphysicien Amoussa Rahimi: Les dettes spirituelles que le Bénin devra payer


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KARMAS DU BENIN

Le mot « Karma » se réfère surtout à la culture indienne terme sans krit, il signifie « action, Travail » et constitue le dogme central de la religion hindouiste. Pour la plupart des hommes, le but de la vie, c’est la mort : on naît, on vit et on meurt. Cependant, ceux qui soutiennent cela, admettent que, durant notre vie, des choses et des circonstances se produisent constamment , le principe naturel de cause à effet et l’opposition des contraires ont conduit à des conséquences importantes résultant de la première loi de compensation ou loi de cause à effet ou loi Karmique. Et c’est en interrogeant l’histoire que nous pouvons mieux appréhender cette loi. En exemple, 2000 ans avant l’ère chrétienne, le sixième roi de la première dynastie Hammourabi, monta sur le trône de Babylone. Selon ce monarque, un châtiment de même nature que le préjudice qu’il à causé aux autres doit être appliqué au coupable 500 ans après Hammourabi ; Moïse reçut les Dix commandements sur le mont Sinaï. Le décalogue correspond exactement au code d’Hammourabi. Le « livre des Morts » Egyptiens » reste un autre exemple classique où l’on trouve l’individu obligé de supporter les conséquences de ses actes. Selon Confucius, philosophe chinois, le mot unique qui représente la façon dont l’homme doit vivre est « réciprocité ». Et selon Bouddha, les actes de chaque vie deviennent des causes et en tant que causes, produisent des effets. Et ces causes et effets moraux constituent le «  Karma » ;

Dans les écritures Saintes, nous trouvons des références relatives à celle loi karmique. Ainsi, nous lisons dans l’ancien testament ; P 9 :17 « l’Eternel se montre et fait justice. Il enlace le méchant dans l’œuvre de ses mains ». P 62 : 13 « A toi aussi, seigneur ! la bonté, car tu rends à chacun selon ses œuvres ». Dans le nouveau testament, il est écrit ceci : Mathieu 7 :12 « Ne jugez point afin que nous ne soyez pas jugés, car on vous jugera du jugement dont vous jugez et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez ». Romains 2 :12 « Tous ceux qui ont péché sans la loi, périront aussi sans la loi et tous ceux qui ont péché avec la loi seront jugés par la loi » la loi Karma voudrait ainsi que pour tout effet, il doit y avoir une cause et cette loi ne connaît pas de dérogation. C’est une loi impersonnelle et impartiale. Il y a pour chacun de nous et qui que nous soyons un équilibre cosmique à maintenir par une juste réparation de nos actes. Lorsque cet équilibre est rompu, il doit être rétabli, et c’est à celui qui en a été la cause qu’il incombe de le faire. Aussi, du point de vue Karmique, chaque acte, chaque pensée, chaque parole ou chaque omission a sa  conséquence positive ou  négative, selon le cas : la loi de compensation est en action à chaque instant de la vie consciente. Cette loi ne punit, ni ne récompense. C’est l’homme lui-même qui la met en action. Personne ne peut savoir exactement ni quand ni comment la loi de compensation manifestera ses exigences. Cependant il est important de souligner que la loi Karmique s’applique dans les deux sens-Autant il peut exister une ‘’dette’’ karmique autant, on peut bénéficier d’un ‘’crédit’’ karmique. Le premier est appelé ‘’Karma Négatif’’ et le deuxième le ‘’cadeau du Destin’’. Les expériences d’aujourd’hui, la chance d’aujourd’hui peuvent avoir leurs racines loin dans le passé. La ‘’chance’’ de certains peut sembler inexplicable et peut être un Karma bénéfique accumulé, résultant d’actes constructifs accomplis dans le passé, dont les  bénéficiaires peuvent n’avoir aucun souvenir. La loi Karmique est une loi divine créée par Dieu et nullement contraire à ses principes divins de miséricorde, de justice, de pardon et d’amour. Aussi, lorsque l’on considère des catastrophes résultant de la volonté des hommes, nous devons nous garder d’émettre un jugement. Ainsi, tout ce qui nous arrive, n’est pas le résultat d’une dette Karmique. Il existe des causes endogènes, mais il est fort probable que celle-ci soient dues à des causes exogènes, c’est-à-dire supranationales. Par conséquent lorsque nous confrontons l’adversité, nous ne devrions pas être aigris ni rejeter la responsabilité sur les autres. Lorsque la leçon est acceptée sans amertume, nous créons un effet Karmique favorable. Aussi, connaître la loi de compensations la loi de cause à effet, c’est être conduit à plus de sagesse à plus d’abnégation à plus de détachement, à plus d’amour et de bonté, tout en sachant que l’avenir est fonction du présent et que «  le destin de chaque être humain est déterminé par la manière dont il applique son libre arbitre et par le Karma qui en résulte » ;ce qui est certain, il n’y a aucune manière d’échapper à la loi du Karma, si ce n’est an faisant compensations et en rétablissant l’équilibre de la Balance soit avant que la loi ne nous force à le faire, soit quand elle nous y oblige et qu’elle nous tient comme il le sera bientôt pour la Nation Béninoise, la seule opération de la loi de compensation est une raison suffisante pour que le Béninois s’efforce de faire le Bien plutôt que le mal. Le mal domine trop actuellement dans la Nation. Et le ciel est sombre d’émotions

I)                   LE LIBRE ARBITRE ET L’EVOLUTION

Dans la nature, les animaux se laissent gouverner par l’instinct, qui est l’expression naturelle ‘’automatique’’ de la conscience cosmique au niveau d’existence qui est le leur. Or l’être humain est lui aussi un animal, même s’il n’est pas que cela. Le corps humain, est constitué des mêmes éléments physiques, chimiques et biologiques qui constituent les plantes et les autres animaux ; si bien sûr, l’homme est un corps physique, partiellement dirigé par ses instincts, il n’est pas que ce corps physique. L’homme se distingue en effet de l’animal par cette conscience qu’il a de sa propre existence. René Descartes a dit : « Cogito, ergo sum. (Je pense, donc je suis) » L’homme a la capacité de choisir et cette capacité à choisir s’exprime tout d’abord en situation. Alors l’individu prend en main (plus ou moins) son propre destin avec cette faculté d’arbitrer, de décider librement des choix qui modèleront son avenir. Et c’est ainsi qu’apparaît le Karma ‘’individuel’’. Ainsi, l’acte conscient est générateur de ce que l’on a coutume d’appeler le  Karma, c’est-à-dire, l’ensemble des événements futurs (agréables ou moins désagréables) de notre vie incarnée. D Où l’urgente nécessité pour chacun d’aller à une parfaite connaissance de soi avec l’aide de son alliée, la MODESTIE afin de rendre possibles les choix les meilleurs en terme d’évolution c’est-à-dire les mieux adaptés à notre réalité

Tant que les Béninois n’apprendront pas qui ils sont, ils ne  seront pas libres de diriger leur vie parce que qu’ainsi, ils ignorent leurs potentiels réels, leurs vrais besoins, ceux de leur nature spirituelle.

Le libre arbitre ne peut s’exercer que lorsqu’un ‘’vrai choix’’ existe, c’est-à-dire lorsque nous avons égale capacité à suivre le chemin A ou le chemin B. et non comme nous le constatons aujourd’hui, une seule de ces deux voies nous est soumise. En préférant prendre la place d’ouvrier parce que plus proche de chez soi au lieu du poste de directeur général, nous optons pour le ‘’faux choix’’ qui ne nous permet pas d’exercer notre libre arbitre à cause de notre mauvaise foi mais à quel prix pour l’ETRE INTERIEUR Béninois. Et c’est la culture qui va limiter, notre libre arbitre et le limiter de façon visible par ces fameuses bornes que fixent nos lois humaines et surtout le limiter ou plutôt l’orienter, d’une façon plus discrète de l’intérieur même de l’individu, par l’intermédiaire de l’éducation et de l’ensemble du conditionnement culturel. C’est notre compréhension des lois naturelles et cosmiques que nous fera progresser et nous permettra de mieux maitriser notre destinée, seule la connaissance mystique qui naît de l’expérience personnelle nous permettra d’évoluer et à Francis Bacon de nous rappeler : « Pour commander à la Nature, il faut obéir à ses lois ». Et pour cela, nous devons chacun, à quelque niveau que nous soyons : de « vaincre l’ignorance et la superstition » ; seule la vérité nous affranchira, la vérité que nous aurons su découvrir librement. Car toute vérité assenée par un dogme arbitraire a peu de chance de nous faire progresser. Chacun de nous est double en essence et triple dans notre manifestation. L’être humain a été créé libre et chacun de nous aspire à le demeurer. Mais de quelle liberté parlons-nous ? Quelle liberté cherchons-nous à favoriser : celle du corps, celle du mental ou celle de l’Etre Intérieur ? ce qui est certain : Tant que nous ne savons pas qui nous sommes   nous ne sommes pas libres. Et c’est bien là en effet, le sens du connais-toi toi-même » Pour pouvoir évoluer, nous améliorer, il nous faut d’abord faire un ‘’Etat des lieux’’, connaitre ce que nous sommes avant de pouvoir espérer nous transformer. Tant que nous ne savons pas qui nous sommes nous ne connaissons pas nos besoins authentiques, spirituels et par ailleurs, nous sommes inconsciemment manipulé, poussé, dirigé par des médias, par nos instants, par le dogme et la propagande, par la mémoire inconsciente de nos expériences passées, de nos fantasmes, de nos échecs.

Tant que nous ne savons pas qui nous sommes, c’est le conditionnement des habitudes, de l’éducation, de la culture, qui dirige notre vie sans que le libre arbitre de notre Etre Intérieur ne puisse véritablement s’exprimer et nous permettre d’évoluer spirituellement.

II)               LE NOMBRE 3 & LE KARMA NEGATIF DU BENIN

Trois est universellement un nombre fondamental. Il exprime un ordre intellectuel et spirituel en Dieu, dans le cosmos ou dans l’homme ; comme premier nombre, il est le nombre du ciel. En cas d’hésitation sur une route à  choisir, la coutume n’était-elle pas de faire trois tours sur soi-même et d’adopter au troisième, la direction vers laquelle se trouve orienté le visage !

Ces trois tours symbolisent non seulement l’idée d’un accomplissement intégral, lié au chiffre trois mais encore une participation au monde invisible qui décide d’un événement d’une façon étrangère à la logique purement humaine. De même la tradition veut que le héros qui part à la rencontre d’un démon déclare à ses amis qu’il poussera trois cris : le premier en voyant le démon ; le deuxième, lors de sa lutte avec lui ; le troisième au moment de la victoire. Il demande également à ses compagnons de l’attendre trois jours lorsqu’il part pour combattre un démon.

N’est-ce pas que pour qu’un rêve garde son efficacité et porte bonheur, le rêveur doit le garder secret pendant les trois première jours.

La Karma 3 indique généralement des épreuves de communication (critiques, rumeurs, malveillance) des épreuves avec ses frères et sœurs, ses enfants ou ses voisins, des enfants difficiles à élever des déceptions amicales, des épreuves de voisinage des voisins à problèmes ou des problèmes de copropriétés. Le Karma 3 particulièrement pour le Benin indique : Epreuves de communication (mensonges, critiques, vulgarité). Karma avec les frères sœurs (fâcheries, disputes, jalousies), les voisins (méchanceté) les enfants (à problèmes ou malades). L’entourage a des problèmes de communication. Aussi, le béninois doit apprendre à communiquer sans excès.

MATHIEU 7-7 : la parole, le secret et le silence

Toutes les créatures ont un langage, mais seul l’être humain possède la parole et pour que cette parole soit réellement riche, significative, elle doit devenir l’expression du verbe divin. Aussi la première règle est de décider de ne plus se laisser aller à des médisances ou même seulement des paroles en l’air. Nous ne devons plus penser que l’on répare les dégâts et les torts que les paroles ont causés par des excuses ou le paiement de dommages et intérêts. Devant les humains, peut-être c’est réparé ; mais devant les lois cosmiques ce n’est pas réparé. Soyons donc attentif à chaque parole que nous prononçons. Et nous devons savoir que le secret est un privilège du pouvoir et un signe de la participation au pouvoir malgré que c’est vrai qu’il est source d’angoisse par son poids intérieur, tant pour celui qui le porte que pour ceux qui le craignent !ce qui est certain, celui qui est capable, sans défaillance et sans gêne, de garder ses secrets acquiert une force de domination incomparable, qui lui confère un sentiment aigu de supériorité. Sachons-le, que les personnes non préparées à bien accueillir un secret non seulement ne le comprennent pas, mais le défigurent ou le tournent en dérision. Il ne faut donc pas donner des pierres précieuses aux pourceaux. Le Benin et les Béninois ont un problème de non maîtrise du silence. Et il est urgent d’éduquer la nation aux vertus thérapeutiques, dynamiques et opératoires de la maîtrise du silence.

Les élus de ce pays sont malades et rendent le Benin malade à cause de leur non-maîtrise du silence. Ce qui est certain : le silence est un prélude d’ouverture à la révélation, le mutisme est la fermeture à la révélation soit par refus de la recevoir ou de la transmettre, soit par punition de l’avoir brouillée dans le tapage des gestes et des passions. Le silence ouvre un passage, le mutisme le coupe. Le silence enveloppe les grands événements, le mutisme les cache. L’un donne aux choses grandeur et Majesté ; l’autre les déprécie et les dégrade. L’un marque un progrès, l’autre, une déprogression et les Béninoises et Béninois doivent CHOISIR car les moments qui viennent l’exigent.

 

                                                                  AMOUSSA A. Rahimi

                                                                 METAPHYSICIEN

                                                                     PLASTICIEN

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