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Examen sans coquilles, aucun candidat ne s’est plaint de la qualité des épreuves, des cas de tentatives de tricherie maitrisés…. Un succès à l’actif du Directeur de l’office du baccalauréat et de son équipe. En un mot, le Bénin s’est encore illustré par la qualité de l’organisation de son bac. La phase écrite du Bac 2016 s’est déroulée normalement tandis que, dans certains pays africains , notamment au Maroc et en Algérie, il y a eu fuite d’épreuves. C’est ce qu’on peut retenir du bilan fait par le directeur Alphonse da Silva. Les sessions d’examen se suivent mais ne se ressemblent pas. A l’en croire, la session de cette année a été très éprouvante. « Mes collaborateurs et moi, nous avons donné le meilleur de nous-mêmes pour que le baccalauréat soit réussi… Des rapports que j’ai reçus de tout le pays, il ressort que tout se passe bien. Il n’y a pas d’incident majeur », a-t-il déclaré. Parlant des cas de tricherie qui ont failli entacher l’examen, le Dob cite le cas de Dogbo avec une tricherie flagrante découverte. Mieux, dans les Collines, un candidat a été privé de composition parce que son chef d’établissement a retenu sa convocation. A Sèmè-Podji, les surveillants ont saisi près de 300 portables. Certes, les candidats avaient ces portables sur eux mais ils ne les ont pas allumés. Les portables saisis sont éteints. Ce sont des présomptions de tricherie. Au Bénin, nous voulons que le Bac soit exempt de présomption de tricherie et de fraudes. En dehors de ces cas, tout s’est bien passé dans les 149 centres, selon Alphonse da Silva. A la question de savoir les secrets de réussite du Dob, il déclare : « Nous n’avons pas de secret…nul n’est à l’abri des problèmes mais nous prenons des dispositions pour que ça se passe bien. Il faut garder absolument le crédit du baccalauréat béninois. Dans l’UEMOA, nous fédérons nos forces, nos expériences pour lutter contre la fraude et la fuite d’épreuves. Pour le moment, ça va au Bénin. Le secret, c’est l’abnégation au travail. La responsabilité que nous avons est grande. Parce qu’il s’agit de beaucoup de milliards investis pour préparer le Bac. S’il y a fuite d’épreuves, c’est une perte énorme pour le pays », a-t-il conclu.
Emmanuel GBETO