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La deuxième phase du championnat a du plomb dans l’aile. Annoncée pour être lancée très prochainement, elle n’a pas reçu l’approbation des présidents de clubs qui ne cachent plus leur volonté de ne pas poursuivre l’aventure. Selon Marcelin Bocovê, l’un des représentants des clubs admis pour cette deuxième phase, si la Ligue de football du Bénin ne met pas à leur disposition (les clubs) le minimum, pas la peine qu’ils continuent de jouer. « Nous nous étions entendus avec les responsables de la Ligue de Football sur certaines bases avant de démarrer le championnat de transition. Mais, c’est le contraire qu’on voit. Nous n’avons reçu aucune subvention à ce jour. C’est nous-mêmes, présidents de clubs, qui avions fait face à toutes les dépenses du premier tour du championnat. Aujourd’hui, nous estimons que sans la subvention, on ne peut pas enclencher la deuxième phase du championnat au risque de subir le même sort », a confié Marcelin Bocovê qui poursuit : «Moi en tant que président de club de Ligue 2, une journée de match c’est au minimum 500.000 FCFA. Si vous devez voyager loin, ce montant s’accroît ». Il ajoute : «Nous voulons bien continuer, mais la subvention d’abord ».
