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Le triomphe de la vérité

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Atelier de relance du dialogue interreligieux et interculturel: Albert Tévoédjrè plaide pour un réseau international de soutien


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Albert Tévoédjrè okOrganisé à Cotonou du 26 au 28 mai 2015, le symposium international consacré au lancement de l’initiative africaine d’éducation à la paix et au développement par le dialogue interreligieux et interculturel est de nouveau d’actualité. Depuis hier, jeudi 26 mai 2016, se tient au palais des congrès de Cotonou, un atelier de relance du projet en vue d’analyser les modalités du démarrage officiel de la deuxième édition. Cette importante rencontre qui prendra fin ce jour, vendredi 27 mai 2016, et initiée par le président du Centre panafricain prospective sociale (CPPS-IAT), le professeur Albert Tévoédjrè, a connu la présence de plusieurs personnalités. A l’ouverture des travaux, Albert Tévoédjrè a précisé qu’il s’agira d’harmoniser les points de vue ainsi que les modalités en vue d’un meilleur financement du projet. Il est revenu sur le manifeste édité à l’issue du lancement du projet, en 2015, qui a reçu une bonne note des organismes internationaux. « Il est temps de dire si ce manifeste a produit des effets. Nous voulons que cet atelier accouche d’un programme qui permette aux institutions internationales de financement de porter leur point de vue sur ce qui sera composé », a-t-il laissé entendre. Le professeur n’a pas caché sa satisfaction pour la participation effective du gouvernement béninois à travers son ministre de l’intérieur, Sacca Lafia, et d’autres personnalités venues du Burkina Faso, du Togo, de la Côte d’Ivoire et autres. Ce qui démontre leur souci du maintien de la paix en Afrique et dans le monde. Il a particulièrement adressé de vive voix ses remerciements aux chefs d’Etat togolais et ivoirien, Faure Gnassigbé Eyadéma et Alassane Dramane Ouattara qui ont travaillé pour la pérennisation de cette initiative, sans oublier le gouvernement japonais pour l’octroi d’une somme de deux cent millions pour soutenir l’initiative. « Ce n’est pas un projet gouvernemental mais un projet des peuples. Nous voulons qu’il y ait un réseau international de soutien à ce que nous voulons faire et il faut que des personnalités nous aident dans cette réforme », a-t-il conclu. Présent à la cérémonie, le premier partenaire bilatéral à financer ce projet, l’ambassadeur du Japon au Bénin, SEM Daini Tsukahara, n’a pas caché l’estime qu’a le peuple japonais pour le maintien de la paix et le développement, avant de souhaiter que la rencontre active davantage les modalités des actions concrètes et pérennes pour la consolidation de la paix en Afrique et dans le monde. Après avoir rendu hommage aux présidents togolais et ivoirien pour leur soutien à cette initiative, le ministre de l’intérieur, Sacca Lafia, a au nom du président de la république, réitéré son engagement à cette initiative. Un engagement déjà pris lors de la rencontre entre les chefs d’Etat où, Patrice Talon, a insisté sur la mise en place d’un mécanisme pouvant réduire la pauvreté. « Le gouvernement prendra sa part dans cette organisation et invite les pays à cette initiative pour la promotion de la paix », a-t-il ajouté.

Ils ont dit

Réckya Madougou, ancienne ministre de la micro-finance : « Je me réjouis d’être partie prenante à cette initiative »

« C’est une initiative portée par les peuples. C’est là la quintessence de cette initiative qui fait sa réussite parce que c’est une prise de conscience citoyenne et des peuples. A l’heure où les gouvernements peinent à trouver des mécanismes innovants pour promouvoir un dialogue fécond, où l’extrémisme gagne du terrain, cette initiative ne peut avoir que des jours heureux. Je me réjouis d’être partie prenante de cette initiative ».

Ousmane Alédji, acteur culturel : « Les acteurs culturels doivent être impliqués à l’éducation à la paix »

« C’est une initiative qui ressemble à son initiateur. Quand le professeur Tévoédjrè prend le devant d’une initiative, vous vous imaginez que ça relève des hauteurs des esprits. Les enjeux du monde moderne sont d’ordre sécuritaire, sanitaire mais aussi de la paix. Si on peut dire que les premiers relèvent des prérogatives exceptionnelles des gouvernements du service public, le terrain de la paix nous concerne tous. Le professeur Albert Tévoédjrè l’a su parce qu’il n’y a pas de paix sans dialogue. Rien n’est possible quand les gens ne se parlent pas. Il a accentué le côté interreligieux comme pour dire, si c’en est une, la seule chose qui nous divise c’est peut être notre appartenance religieuse. Il faut lever ces espèces qui nous isolent les uns des autres et je pense que le professeur a été bien inspiré pour ça. On éduque à la paix et je pense que les acteurs culturels doivent être impliqués ».

Rastel DAN

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