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Aux dernières nouvelles, c’est un élément de la gendarmerie nationale qui est l’auteur de ce qu’on peut désormais appeler « la bavure d’Adjohoun ». Il s’agit en effet d’une situation désastreuse qui a couté la vie à un pauvre citoyen de cette localité présent sur les lieux. Selon les faits rapportés par des témoins, il sonnait 10 heures ce mardi 17 mai 2016, quand un gendarme en fonction au poste avancé de contrôle et de sécurité d’Adjohoun a ouvert le feu sur un chauffeur qui a refusé de se plier à ses injonctions,brûlant ainsi les chicanes installées au beau milieu de la voie. Après plusieurs kilomètres de poursuite, le gendarme en question a finalement immobilisé le véhicule. Le conducteur a profité de cet arrêt, pour appeler la population à la révolte en les incitant à la violence.Ayant vu que la population était prête à en découdre avec lui, et voyant sa vie en danger, le gendarme n’a eu d’autre choix que de faire usage de son arme.Bilan : un mort du côté de la population.Les éléments du camp militaire de Gbada sont venus en renfort et le gendarme qui est hors de danger, est actuellement gardé dans les locaux du groupement régional sud où il a été écouté sur procès verbal, afin d’être présenté au procureur de la république près le tribunal de première instance et de première classe de Porto-Novo. Il sera appelé à répondre certainement des faits d’homicide involontaire dans l’exercice de ses fonctions.
Yannick SOMALON
