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Le triomphe de la vérité

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Politique nationale: Nicéphore Soglo surprend Tévoédjrè


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Professeur Albert Tévoèdjrè et le Président Nicéphore SogloL’ancien médiateur de la République et frère Melchior, le professeur Albert Tévoédjrè, a  procédé hier, jeudi 12 mai 2016, au lancement de son ouvrage intitulé : ‘’ Ici, c’est le Bénin’’. Pour cette cérémonie et au-delà de toute attente, la présence de l’ancien président de la république, le président maire Nicéphore Soglo, a marqué à plus d’un titre l’auteur et  témoigné  de sa considération au frère Melchior. En effet, le professeur Albert Tévoédjrè avait été annoncé pour mort le vendredi 06 mai dernier. L’ancien médiateur de la République a expliqué qu’un appel d’intimidation avait été fait à son endroit dans la matinée de ce 06 mai. Frère Melchior explique à l’assistance ce fait qui, selon lui, est le prix de son attachement aux valeurs cardinales et à sa lutte. Et en parlant du combat contre la Françafrique, le président Nicéphore Soglo estime qu’au-delà de toutes les divergences politiques que les deux hommes ont eues depuis l’avènement du renouveau démocratique, il est important de saluer ce combat commun mené pour l’avènement du Nouveau départ. Contre toute attente, le professeur Albert Tévoédjrè, a salué avec la plus grande déférence la présence du président Soglo à cette cérémonie et reconnu que cette lutte commune est  noble  et mérite d’être saluée. Il s’est réjoui de l’unicité d’action et de pensée que le président Nicéphore Soglo a eu avec lui, toute la période électorale durant. L’auteur du livre  ‘’ Ici, c’est le Bénin’’ a non seulement prouvé à la France que le Bénin reste depuis l’histoire du Dahomey une particularité dans la sous-région ouest africaine et que, par delà, on ne lui impose pas de dirigeant. Ardent défenseur de la Nouvelle Conscience de Pascal Irénée Koupaki, le professeur Albert Tévoédjrè dit avoir espéré la présence de l’actuel ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la république et celle de l’ancienne ministre de Boni Yayi, Réckya Madougou, pour des témoignages. Aussi, s’est-il réjoui de la présence inattendue de son ancien collaborateur, aujourd’hui ministre des Affaires étrangères, Aurelien Agbénonci. « Mon heure n’a pas encore sonné, que ceux qui sont pressés de me voir mourir attendent encore », dira le fonctionnaire international qui rêve de beaux jours pour le Bénin et pour l’Afrique.

Yannick SOMALON

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