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«Prévu pour ce mercredi 4 mai 2016, le congrès électif de la Fbf n’aura pas lieu », a informé le président du Conor, Rafiou Paraiso, le lundi 2 mai 2016, sur une chaine de télévision de la place. Ainsi, invité par la FIFA à l’organiser nonobstant l’ordonnance de suspension du Tribunal de Porto-Novo, le Conor n’est pas prêt. Et pour cause, le président Rafiou Paraiso, un juriste de formation, n’entend pas braver la décision de justice qui exige de sursoir au processus devant aboutir à la tenue du congrès. Une décision que l’Union Nationale des Magistrats du Bénin, n’étant pas d’accord avec les injonctions de l’instance suprême du sport roi, l’a invité à respecter sans délai. C’était dans un communiqué rendu public en début de semaine. Car, pour l’Union, «la justice, sans discrimination de pays, en ce qu’elle est une vertu et un rempart contre l’arbitraire, ne peut être soumise au bon vouloir d’une association sportive ». Il faut préciser que, selon des informations reçues, le président du Conor, Rafiou Paraiso, et ses collaborateurs, n’ont d’ailleurs pris aucune disposition pour l’organisation effective de ce congrès à cette date, conformément aux desiderata de la FIFA. En attendant, on s’interroge sur le comportement qu’aura la FIFA dans les jours à venir, puisque ses représentants, Prosper Abega et Constant Omari sont annoncés pour ce jour à Cotonou. Ils devront faire leurs constats et produire un rapport.
Anselme HOUENOUKPO
