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Le triomphe de la vérité

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Débat télévisé entre les deux candidats au second tour : Patrice Talon pulvérise Lionel Zinsou


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face à face Talon-ZinsouLe face à face sur l’émission ‘’Moi président’’, de la télévision nationale a révélé au peuple béninois deux hommes, deux candidats, admis pour le second tour de l’élection présidentielle de 2016. En effet, dès les premières minutes du débat, le candidat Patrice Talon sur le vif a prouvé a son contradicteur est atteint du syndrome de gouverneur, aspirant à diriger un pays qu’il ne connaît pas. Le candidat Lionel Zinsou pendant ce temps se félicitait des avancés du régime en place estimant que le Bénin s’en sort gagnant. Patrice Talon le mène à la colère en affirmant que tout est à reprendre dans un nouveau départ. Selon le candidat de la Rupture, l’administration est politisées, les décisions de justices sont mises en causes et même bafouées par l’Etat centrale. Et, quand son adversaire s’obstine à dire que tout va bien, Patrice Talon précise qu’il ne connait pas le pays. Patrice Talon est revenu sur les concours frauduleux qui ont agité l’opinion ces dernières années, montrant au premier ministre qu’il y a nécessité d’un nouveau départ afin de corriger cette injustice. Toujours dans ce sillage, Patrice Talon a attaqué son challenger avec le décret cosigné par le premier ministre à propos des primes et indemnités accordées aux directeurs de cabinet et secrétaires généraux des ministères, qui est rétroactif sur dix ans. Il a qualifié cela de la gabegie financière au sommet de l’Etat et rend complice Lionel Zinsou dans la prise d’une telle décision. Patrice Talon toujours dans l’objectif de tirer la langue de son contradicteur est revenu beaucoup plus sur ce qui n’a pas marché avec le gouvernement actuel. C’est le cas de la désacralisation du Palais de la marina ces derniers temps avec la distribution des billets de banque aux populations, créant de suite des attroupements en ce lieu respecté. Le candidat Patrice Talon est revenu sur ça en qualifiant le gouvernement d’improviste et de voyou. C’est également l’expression d’Etat voyou que Patrice Talon emploie quand il s’agit pour lui de parler de la liberté de la justice. Patrice Talon n’a pas manqué de mettre l’accent sur des propos du premier ministre dans l’une des villes du septentrion en février dernier sur le respect des décisions de justice. Une parenthèse qui a visiblement fâché le premier ministre qui s’est lancé dans une tentative d’explication. Au finish, il est important de retenir que de façon intelligente et subtile, le candidat Patrice Talon faisait mal à son contradicteur non seulement à travers le développement de ses idées mais également à travers sa façon de dénoncer les maux qui minent la gouvernance actuelle du pays. Mais à son opposé, Lionel Zinsou semble faire l’éloge du peuple, des enseignants, de l’armée sans pour autant proposée des solutions comme son challenger.

Patrice talonne et pulvérise Zinsou

Les Béninois sont désormais fixés sur la personnalité qu’ils vont choisir comme président de la République dimanche prochain. Le débat entre les deux finalistes de l’élection présidentielle a en effet, donné l’occasion à l’opinion nationale et internationale de se situer sur les capacités réelles des deux candidats à leur donner l’espoir  et surtout les faire rêver. Pour un débat de ce niveau, l’un des candidats, Lionel Zinsou, a, de l’avis général, raté sa sortie, reconnaissant à plusieurs reprises que son challenger, Patrice Talon a raison, sur plusieurs sujets.
Mach gagné pour Patrice Talon. C’est ce qu’il convient de retenir du face-à-face télévisé qui s’est tenu hier, jeudi 17 mars 2016 entre les deux finalistes de l’élection présidentielle du dimanche prochain. Durant tout le débat, le candidat de la rupture s’est montré très pondéré, maître des sujets qu’il avait à développer, prenant le dessus sur son challenger qui du reste, était tendu, s’énervait et avait une posture défensive, admettant parfois que son rival, Patrice Talon a raison. En clair, le leader de la rupture qui a réussi à imprimer le rythme du débat, a eu l’intelligence de terrasser psychologiquement le candidat de la continuité qui a été pulvérisé à la fin du débat et montre à n’en point douter que Patrice Talon a pris le dessus sur son challenger qu’il a malmené. Même les supporters les plus zélés du candidat de la continuité reconnaissent avec humilité que leur porte-flambeau n’a pas été à la hauteur du débat qui a été intéressant, même s’il est émaillé d’invectives et d’interruptions.

Zinsou a baissé pavillon devant son interlocuteur Talon

Il était attendu et a bien sûr eu lieu ce jeudi 17 mars sur la télévision nationale mettant aux prises les deux candidats, Lionel Zinsou et son challenger Patrice Talon, au 2è tour de la présidentielle du dimanche 20 mars prochain. Il faut dire que plusieurs sujets ont été abordés : la santé, l’agriculture. L’énergie, le partenariat public-privé, l’éducation, la justice, l’emploi, etc. Soumis aux questions – réponses, le candidat Zinsou, pris de colère dès les premières minutes de cette émission, n’a pas pu donner des réponses conséquentes. Il faut remarquer que le 1er ministre de Boni Yayi a abordé des explications sur son origine et s’est fait, avec un langage discourtois, l’apôtre de grandes contradictions. Selon nombre de téléspectateurs abordés pendant et après ce débat de haute facture, « Lionel Zinsou ne connaît pas le Bénin ».
Pour le chef d’arrondissement d’Ikpinlè, Sourou Ogoubéyi, « il faut une rupture totale. Zinsou ne m’a pas convaincu. Il ne maîtrise pas nos problèmes ». Quant au chantre de la rupture. Patrice Talon, l’on peut estimer qu’il a développé des thématiques qui ont capté l’attention des milliers de citoyens du Bénin et du monde, vu les témoignages d’après le face à face. Soulignons que le magnat du coton, dans un style éloquent, a montré toute sa détermination à mettre le pays de Béhanzin dans la dynamique du développement économique et restaurer les acquis démocratiques. A noter que ce face à face, le premier du genre dans l’histoire socio – politique béninoise, a honoré la presse nationale et internationale.

Wandji A.

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