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Le championnat de transition, Ligue 1, a pris son envol, le 2 mars 2016. Ce week-end, il a sacrifié à sa deuxième journée, permettant de constater que toutes les équipes inscrites ont joué au moins un match. On peut contrairement à certaines langues qui prédisaient des forfaits, du fait que certaines équipes n’étaient pas prêtes, affirmer alors que les joueurs ont déjoué les pronostics. Ils ont donné raison au comité de normalisation qui semble avoir vu juste.
En effet, depuis plus de 11 mois, le  championnat qu’organisait le comité exécutif dirigé par Augustin Ahouanvoébla, a été arrêté. Ces jeunes n’ont plus pratiqué la discipline pour laquelle ils avaient tout abandonné. Soucieux donc de leur carrière qui prenait déjà l’allure d’un fiasco, ils ont prouvé que leur seule envie est de jouer pour justifier leur statut de footballeur. Car, ils ont accepté de porter les maillots des différents clubs permettant à ces derniers d’honorer leur engagement vis-à-vis des organisateurs du championnat. Il est alors normal qu’après la décision du Conor on note la volonté des jeunes de retrouver les aires de jeu.
Les responsables du Conor et de la ligue Ad Hoc peuvent alors se frotter les mains pour avoir réussi ce challenge : celui de remettre les nombreux jeunes footballeurs sur le rectangle vert. Ceci en complicité avec les dirigeants de clubs qui ont compris, eux aussi, qu’il fallait sauver ce qui pouvait l’être encore afin de permettre aux jeunes de reprendre confiance et de se donner davantage, même si la tâche s’annonce rude et très éprouvante. Reste à inviter les responsables du Comité de normalisation à poursuivre sur leur lancée et à jouer leur partition en termes d’accompagnement, c’est-à-dire, continuer à apporter les moyens qu’il faut aux clubs afin que ceux-ci puissent poursuivre leur travail.

Anselme HOUENOUKPO