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Soutien au candidat de la mouvance à Porto-Novo : Le FARI du Professeur Hounmènou propose une nouvelle gouvernance à Lionel Zinsou


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bureau du front FARI mobilise..Les responsables du mouvement politique Front pour une alternative républicaine et inclusive (Fari) ont effectué, ce jeudi 11 février 2016 à la maison internationale de la Culture à Porto-Novo, une sortie politique pour soutenir le Professeur Lionel Zinsou, candidat à l’élection présidentielle de 2016. Occasion pour, Jean-Claude Hounmènou,  le premier responsable du mouvement de proposer un système de gouvernance démocratique inclusive et représentative pour bâtir véritablement un Bénin nouveau. 

La salle était remplie d’une marée humaine composée des membres du bureau exécutif du Fari qui sont pour la plupart des sommités de l’université de Porto-Novo, du professeur Germain Agonzalo, directeur de l’Ecole normale Supérieure, des enseignants, responsables des institutions estudiantines et des étudiants venus des cinq entités universitaires de l’UPN ainsi que des femmes dorénavant engagées pour la victoire du candidat Lionel Zinsou. Après avoir souhaité la bienvenue à ses hôtes, le président du comité d’organisation a laissé entendre que le front Fari est un nouveau-né qui a vu le jour dans un contexte politique en pleine reconstitution et ses responsables comptent en faire un véritable outil de gouvernance démocratique, inclusive et représentative au Bénin. Et le seul qui puisse instaurer ce nouveau système de gouvernance reste, à en croire ses propos, l’actuel premier ministre du gouvernement. L’installation des neufs membres du bureau exécutif national du front s’en est suivie avant la déclaration officielle du président du bureau de ce mouvement politique.

Une gouvernance démocratique inclusive et représentative

A la tribune officielle pour son discours de politique générale et de positionnement, le président du mouvement Fari, le professeur Jean-Claude Hounmènou a d’abord fait l’état des lieux des systèmes de gouvernement qui se sont succédés à la tête du Bénin. De son analyse approfondie de l’évolution du Bénin, il ressort que les différents systèmes de gouvernement depuis la période coloniale à nos jours en passant par les périodes de l’indépendance et du renouveau démocratique ont entravé les multiples efforts déployés pour bâtir la nation béninoise. Il en conclut que « les systèmes de gouvernement que l’on a appliqués à notre pays depuis l’indépendance, et particulièrement depuis le renouveau démocratique, ont été parfois, sinon souvent basés sur l’interprétation statistique étroite de la représentativité politique, doublée d’une conception égoïste, égocentrique, monarchique, monolithique et exclusive de l’exercice du pouvoir d’Etat, qui ignore royalement, le caractère essentiellement multipolaire du Bénin, au double plan ethno-régional et politique. Il s’agissait assurément, de systèmes de gouvernement inadéquats et foncièrement inaptes à bâtir une nation républicaine stable, harmonieuse et prospère. » Pour lui, ces différents systèmes installés par les acteurs politiques n’ont pu hisser le Bénin au rang des véritables Nations républicaines. Mieux, il s’agit à en croire le président du Fari, des systèmes qui en voulant donner au président de la république, les prérogatives d’incarner l’ « unité nationale », ont tôt fait de « donner à lui et à son groupe ethno-régional de référence, les pleins pouvoirs pour se servir, pour jouir et user des ressources collectives, à leur propre profit quasi-exclusif. » Ce qui, explique-t-il, a conduit logiquement à l’exclusion des autres pôles ethno-régionaux de la gouvernance politique du pays, et des avantages sur les plans social, économique, administratif et infrastructurel. Il a dénoncé par ailleurs, les pleins pouvoirs donnés au Président de la république qui s’en abuse et use également de certaines prérogatives du premier ministre et même du vice premier ministre. Jean-Claude Hounmènou va plus loin en fustigeant l’absence des femmes dans les instances de prise de décision. Face à ce système basé sur une philosophie erronée de l’unité nationale qui a depuis les indépendances entravé les énergies fédérées pour l’édification d’une nation forte, prospère et harmonieuse, le recteur de l’université de Porto-Novo propose une thérapie bien précise : une gouvernance démocratique inclusive et représentative sur tous les plans. Un système de gouvernance républicaine le plus adapté au Bénin, en l’étape actuelle de son évolution socio-historique culturelle.

Germin DJIMIDO (Coll.)

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