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Forte mobilisation des populations des départements de l’Ouémé et du Plateau ce samedi 23 janvier 2016 à la Maison de la culture de Porto-Novo. Elles sont venues des différentes communes de ces deux départements. Un lieu symbolique choisi par la Fondation citoyenne «Les Potiers de la République» pour animer une conférence publique sur leur idéologie. Trois différentes communications de 15 minutes chacune ont été animées à cette occasion. La première porte sur «Le positionnement des Potiers de la République» dans les débats politiques actuels. Elle a été animée par le Potier Gildas Agboton. On retient en substance de ses explications que les « Potiers de la République sont une force de milieu ». Par conséquent, la Fondation n’a ni de candidat à proposer, ni de candidat à positionner. Mais elle a quelque chose de plus important que tout ceci. Il s’agit, aux dires de Gildas Agboton, de susciter le Bénin, notre patrie commune dans le cœur des populations. Et pour ça, le profil du prochain président de la République est d’ores et déjà dressé et expliqué aux populations à cette occasion. On retient de ce profil, en substance, que le prochain président de la République devra être avant toute chose un Potier de la République. Et un Potier de la République, selon le profil dressé et expliqué par le premier communicateur est « toute personne, toute âme manifestée au Bénin ou d’origine béninoise manifestée ailleurs et qui prend conscience de la situation difficile du pays et s’engage sur l’honneur à être fidèle et loyal à sa patrie ». Mais au-delà de ce critère, les jeunes de la Fondation en ont défini un autre. Il s’agit de celui lié à l’âge du prochain président. Il devra être un jeune, ayant un âge préférentiel compris entre 42 et 55 ans. Pour ce qui concerne la 2ème communication, elle est intitulée «Repentance, pardon et réconciliation. Elle a été animée par Mikaela Saka, le chargé de communication de la Fondation. Face à des jeunes, hommes et femmes bien enthousiastes, Mikaela Saka ne fait pas la langue de bois. Il les a invitées à tourner dos aux anciennes pratiques pour se repentir, se pardonner pour parvenir à prendre un nouveau départ pour le développement du Bénin. Et ceci passe déjà par le refus de l’argent, le refus du matériel et du mensonge pour des comportements sains dans les prochaines consultations électorales. La dernière communication intitulée «Le mythe du cheval gagnant» a été animée par Béo Céphise Aguiar, le porte-parole de la Fondation. Après avoir dénoncé les « parieurs politiques qui font tous les calculs politiques pour choisir le cheval gagnant sans se préoccuper des vertus », Béo Aguiar a invité les populations à se montrer libres dans leur choix et ainsi se soustraire à ces accords politiques qui ne changent rien à leur quotidien et sur leur pays. Autant d’explications auxquelles les participants à cette conférence publique ont adhéré en prenant de fermes engagements à œuvrer pour que ce soit désormais le Bénin qui gagne le 28 février prochain.

Donatien GBAGUIDI