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Si le 1er février 2016, rien n’est fait, les établissements publics de la maternelle au secondaire seront à nouveau fermés. C’est ce qu’il faut retenir de la déclaration faite hier, jeudi 21 janvier 2016, à la Bourse du Travail, par les membres du front d’action des syndicats de l’éducation. En réalité, le Front exige du Gouvernement l’application sans délai de la mesure des 25% comme indexation du salaire indiciaire et le paiement du rappel des 80.000 fcfa à tous les ayant droits, conditions sine qua non à la poursuite de toute activité pédagogique à partir du lundi 1er février 2016. AInsi, le front travaille à la mobilisation des enseignants pour cette lutte. Dans cette optique, il a exhorté les enseignants à rester mobilisés pour prendre part aux assemblées générales projetées sur toute l’étendue du territoire national à compter du lundi 25 au vendredi 29 janvier 2016. En cas d’immobilisme du Gouvernement, la mise en œuvre des actions musclées interviendra juste à la fin du moratoire et il sera tenu seul responsable des déconvenues que sa provocation engendrerait pour l’école. Pour le front, le silence du gouvernement est une provocation à laquelle, il faut répondre avec rigueur.
Emmanuel GBETO