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Le triomphe de la vérité

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Absence d’un candidat de l’UN à la présidentielle de 2016: L’aveu d’incapacité qui grandit Elègbè


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C’est désormais officiel. Le regroupement politique dénommé l’Union fait la nation ne présente aucun candidat à l’élection présidentielle du 28 février prochain. Aucun candidat désigné ni à l’interne, ni à l’externe pour cette alliance de partis opposés à la gestion du régime sortant. Par un communiqué officiel daté du 12 janvier 2016, “le bureau politique de l’Union fait la Nation a rendu compte du fait qu’il a parachevé le processus de choix et de soutien d’un candidat à la prochaine élection présidentielle. Ledit communiqué conclut que l’Union fait la nation ne se présentera pas à la présidentielle de 2016. L’absence d’un consensus devant conduire à la désignation d’un candidat unique au sein de l’alliance s’est révélée une évidence face à laquelle les dirigeants de l’alliance de « la jarre trouée » n’ont pu rien faire.

Plusieurs constats s’imposent à la lecture de ce communiqué.
D’abord, les dirigeants de l’UN ont révélé, sans vergogne, à l’opinion qu’ils sont totalement incapables de proposer réellement une autre alternative au peuple, donnant ainsi raison au conseiller spécial aux affaires politiques du président de la République, le professeur Amos Elègbè qui a, de tout temps, évoqué l’incapacité de la coalition de l’opposition à s’assumer réellement en étant une opposition responsable.
En effet, le résultat négatif auquel a abouti la longue lutte de l’UN contre le régime en place démontre aisément le manque de réalisme de la lutte du groupe de Bruno Amoussou et plébiscite d’amblée le professeur Amos Elègbè pour sa grande connaissance des acteurs politiques béninois et de leurs tares.
C’est d’ailleurs fort de cette connaissance de la classe politique béninoise que Amos Elègbè, a de tout temps orienté ses conseils  au président de la République sur les approches  et stratégies pour mieux la combattre et surtout sur comment gouverner sans se laisser distraire par une opposition en perte de vitesse. Ses conseils ont été si précieux qu’au soir du régime  de Boni Yayi, il est aisé de constater que cette opposition est incapable de survivre et même de mieux s’organiser pour une autre gouvernance. En plaçant sa confiance en son conseiller politique et surtout en gouvernant dans les méandres de ses nombreux et précieux conseils, le chef de l’Etat a gouverné à son aise, a réussi à mieux organiser son environnement politique, notamment, sa famille politique en une unité d’action contre l’opposition de 2006 à 2011 et aussi en construisant une cohésion efficace qui lui a permis d’obtenir la majorité au niveau des mairies.
Autant de choses qui ont conduit au K.O historique survenu au terme de l’élection présidentielle de 2011, prenant ainsi de l’avance sur ses adversaires. Ce fossé construit entre lui et les forces de l’opposition a été payant et lui a régulièrement permis de faire échec aux nombreux coups et assauts perpétrés par l’opposition pour le déstabiliser.
Au soir de son dernier mandat où l’occasion est offerte sur un plateau d’or à l’opposition, notamment l’UN, de prendre sa revanche et surtout de s’organiser pour prendre les rênes du pays, cette alliance se trouve dans l’incapacité totale de proposer un projet de société et de se positionner pour mettre en exécution sa politique de gestion. Ce manque d’engagement politique est la preuve irréfutable que l’Union fait la nation est atteinte d’une désunion qui laisse percevoir que ce regroupement politique est toujours hanté par le souvenir du K.O de 2011. Cet aveu d’incapacité à désigner en son sein un candidat  unique est un désaveu total pour les responsables de l’Union fait la nation et ses militants. Au lieu que leur long combat mené contre le pouvoir en place à travers la défense d’une certaine bonne gouvernance leur permette d’avoir les stratégies adéquates pour prendre le pouvoir d’Etat et conduire la destinée du pays, pour les cinq prochaines années, malheureusement ce groupe dit de l’opposition est resté l’ombre de lui-même et a complètement fuit ses responsabilités au moment de mieux défendre l’intérêt général du peuple. Au total, cette alliance projette l’image d’une combinaison de forces  du mal qui se sont opposées au régime Yayi en se mettant dans une critique sans borne et non productive, pour en définitive être incapable de proposer une autre alternative au régime finissant de l’actuel locataire du palais de la Marina qui a réussi, contre toute attente et malgré cette opposition sauvage, à préparer une relève qui fait qu’il garde sa popularité intacte à la veille de son départ du pouvoir.

Wandji A.

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