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Laurent Houngnibo et Médard Sessinou, tous deux révoqués du Comité de Normalisation de la Fédération béninoise de football par la FIFA, ont tenu, le mardi 22 décembre 2015, au Codiam de Cotonou une conférence de presse. Au cours de cette conférence, ces ex-membres du CoNor ont dénoncé la mauvaise foi et le jeu trouble du président Rafiou Paraïso et ont rassuré qu’ils n’ont jamais tenté de bloquer le fonctionnement du comité. « Je mets le président Paraïso au défi de venir nous prouver que nous avons bloqué le fonctionnement du CoNor », a affirmé Laurent Houngnibo qui s’est exprimé au nom des deux hommes. «Paraïso a procédé par des astuces au dénominateur nul pour que la FIFA, nous éjecte du CoNor », a-t-il poursuivi tout en maintenant son doigt accusateur sur le président et son « clan ». Puisque Laurent Houngnibo dans son speech a laissé entendre que Rafiou Paraïso est l’auteur du mal qui veut ruiner à jamais l’avenir du football béninois. En témoigne, selon lui, «la ruse utilisée» pour limoger le secrétaire général de la Fébéfoot, Bruno Dossou. «Me Paraïso ne peut jamais brandir le procès verbal qui a révoqué Bruno Dossou », jure-t-il. Mieux, il dénonce la nomination de Marius Dadjo, au poste de secrétaire général par intérim. Cela va à l’encontre des textes et statuts de la FBF car à ce niveau « il y a incompatibilité parfaite entre les deux postes », a-t-il dit. Il martèle ensuite que le quatuor composé de Rafiou Paraïso, Marius Dadjo, Quentin Didavi et Alain Adjovi fait de l’illégalité et de la chasse aux sorcières parce qu’ils détiennent la majorité. La preuve, poursuit Laurent Houngnibo, « sur les 6 postes disponibles, ils se sont arrogés cinq ». « Quand on veut tuer son chien on l’accuse de rage », reprend Laurent Houngnibo pour annoncer que le nouvel objectif de Rafiou Paraïso est comment faire pour suspendre Augustin Ahouanvoébla de la famille du football. Une chose que lui et ses camarades « ne laisseront pas passer », a prévenu l’homme qui dit ne plus pouvoir « se taire face à l’injustice, l’arbitraire et au faux ».
Anselme HOUENOUKPO
