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Le Haut Conseil des Béninois de l’Extérieur organise dès demain mardi 22 Décembre son assemblée générale. D’après les informations, les lignes n’ont pas bougé comme cela devrait l’être. La structure n’a pas connu de progrès outre mesure. Et cela, du fait de la volonté manifeste de certains responsables à politiser la maison contrairement aux principes du haut conseil. Une situation qui mérite une correction. C’est l’ambition de la représentation du Haut Conseil des Béninois de l’Extérieur/session Belgique qui a donné une conférence de presse, le samedi 19 décembre 2015 dernier, à Cotonou. Au cours de ce rendez-vous, Kinoss Dossou, Johnson Amonnoo, Paul Igor Hounzandji, respectivement, délégué général, délégué général adjoint et secrétaire général de la Session Belgique du Haut Conseil des Béninois de l’Extérieur (HCBE), ont exprimé leur ressentiment vis-à-vis de la gestion qui est faite actuellement du bureau général du Haut Conseil des Béninois de l’Extérieur (HCBE). En effet, créé par décret présidentiel comme étant une œuvre d’utilité publique, « ce creuset est géré comme une épicerie par ses dirigeants actuels ». « Cela a fait rater à la Nation béninoise plusieurs opportunités de développement socio-économique », ont-t-ils confié.  Ces jeunes qui se disent prêts pour accompagner toute personne qui adhère à la vision, celle d’apporter un nouveau dynamisme dans la gestion de l’association, reprochent au président actuel son quasi absence qui a fait que le siège offert à par le gouvernement n’a pas du tout été fonctionnel durant son mandat. Johnson Amonnoo a souligné que « les gens n’ont pas fait le boulot comme cela doit. Et notre objectif n’est pas d’appeler à la rébellion, mais d’amener les congressistes à donner la chance à des gens qui ont le temps pour la mission ». «La jeune génération a des compétences. Il est temps qu’elle se mobilise pour les  faire valoir », a ajouté Kinoss Dossou qui n’a pas manqué de préciser que  de cette assemblée générale prochaine du Haut Conseil des Béninois de l’Extérieur, il doit sortir un bureau capable de faire de l’association, une instance utile pour les Béninois. Selon lui, cette institution qui doit être mise au service du développement du Bénin est agonisante et a besoins d’une thérapie de choc. « Il faut alors créer une rupture relationnelle et donner la chance à ceux qui veulent du développement du Bénin de conduire désormais les affaires du bureau général du HCBE », a insisté Kinoss Dossou qui a cité en exemple la session belge comme étant l’une des sessions les plus active. Car, rappelle Paul Igor Hounzandji, « elle a œuvré pour un accord de partenariat entre l’Université d’Abomey-Calavi et une prestigieuse université de Belgique. Ce qui permettra aux étudiants et professeurs de bénéficier des formations de renforcement de capacité ». Il est alors clair que ces jeunes veulent que les participants au congrès aident le HCBE à changer de fusil d’épaule.

Anselme HOUENOUKPO