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Ali Yaro, nouveau stg de la Zone 3 de volley-ball africain: « Nous ne saurions apprécier les critères de performances »


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Ali Yaro EPNouvellement élu secrétaire général/trésorier général de la Zone 3 de volley-ball lors du congrès ordinaire de la confédération africaine tenu du 3 au 4 décembre 2015, Ali Yaro, actuel directeur du sport d’Elite au Ministère des sports est déjà rentré au pays. Très fier, il s’est prêté à nos questions pour dresser le bilan de sa participation. Lisez.

L’Evenement Précis: Vous venez d’être élu secrétaire général et trésorier général de la Zone 3 de volley-ball. Une bonne nouvelle pour les Béninois.

Ali Yaro: Bien sûr. A ce jour, ce sont des sentiments de satisfaction, de joie, de reconnaissance par rapport à la grande famille du volley-ball, par rapport aux 53 nations qui étaient à Alger, qui ont cru devoir porter leur choix sur notre modeste personne, qui m’animent. C’est vrai que les travaux ont duré deux jours. Mais il faut dire que les débats ont été très houleux.

Qu’est-ce qui explique cela ?
Chaque zone et puis la CaVB devraient présenter les différents rapports. Ce qui a été fait. Après, les tractations et tout ce qu’on a eu à faire comme jeux de coulisses et autres ont suivi, et l’unanimité a été faite sur le candidat du Bénin qui est ma modeste personne pour occuper ce poste-là qui a été combiné. Le secrétariat général était à part et la trésorerie générale aussi.

Monsieur le secrétaire/trésorier général, il ressort de ce congrès également que le Bénin a été distingué. Pouvez-vous revenir sur cette distinction et les faits qui ont milité en faveur du Bénin ?
De notre position, nous ne saurions apprécier les critères de performances qui ont été mis en place par la confédération africaine de volley-ball. Mais, il est clair que chaque année, nous faisons toujours un rapport des activités que nous réalisons, c’est pareil pour les autres fédérations. Aussi, au congrès dernier, le Bénin avait été suffisamment félicité mais la confédération a estimé que nous avons encore des efforts à faire, surtout au niveau du Beach volley. C’est pourquoi les deux dernières années, nous avons forcé au niveau du Beach sans oublier le côté Indoor. C’est ce rapport que nous avions envoyé avant le congrès. D’ailleurs tous les pays ont envoyé leurs rapports d’activités ainsi que leur perspective pour 2016-2017. Et c’est à la délibération que le Bénin a été retenu en présence du président de la fédération internationale qui a participé au conseil d’administration de la confédération.

Est-ce que la distinction du Bénin comme meilleure fédération de l’année a milité pour votre choix au poste de secrétaire/trésorier ?
Peut-être que oui. Car, notre rapport a été présenté publiquement. Et comme ce sont tous les 53 délégués qui mettent en place ce comité, c’est fort probable qu’ils aient été séduits un tant soit peu par ce que nous avons eu à faire comme activité.

Vous n’étiez pas le seul candidat béninois à ce congrès. Il y a avait le président de la FBVB, Didier Aplogan qui était aussi candidat. Visiblement, sa candidature n’est pas passée. Dites-nous ce qui s’est passé ?
D’abord, le président Didier Aplogan n’a pas pu malheureusement faire le déplacement. Donc, son absence sur place à Alger, a certainement joué un peu. Mais, comme je vous le disais, il y a eu énormément de jeux de coulisses, beaucoup de tractations, et à un moment donné, il fallait réajuster les choses. Si bien que le congrès, vu que le président Didier Aplogan étant déjà membre de la commission de marketing de la CaVB, a estimé qu’il va être beaucoup plus utile à un autre poste qui va être dévoilé très prochainement que ce qu’il a souhaité briguer.

Vous avez parlé des perspectives que vous avez présentées au congrès. Veuillez-nous les rappeler

En bref, je pourrai vous dire que nous avons décidé que 2016-2017 soit une année pour les catégories d’âges. Parce qu’au niveau des séniors, nous en avons suffisamment fait déjà. Et quand on fait un peu le point, juste derrière, il n’y a pas grand-chose. Donc, nous aurons au niveau de la zone 3 à investir sur les plus jeunes, c’est-à-dire, les cadets sans oublier les juniors qui vont aussi occuper notre attention. Il y aura alors beaucoup de compétitions chez les cadets. C’est vrai  on a déjà les compétitions statutaires pour les seniors (le tournoi des clubs champions, le tournoi de la solidarité, les tours de Beach) que nous allons garder. Mais, nous allons commencer par faire des compétitions tant en Beach qu’au volley simple chez les cadets. En dehors de cet aspect, nous aurons des formations initiées à l’endroit des cadres techniques de la zone pour que les compétitions de la zone soient qualificatives pour les compétitions africaines et pour les compétitions mondiales. Alors, un certain nombre de quota a été redemandé au niveau de la fédération internationale. Voilà quelques axes sur lesquels nous allons nous lancer pour que en 2017, on ait suffisamment d’acquis. Car, 2016-2017 est une année de challenge, une année élective au niveau de la fédération internationale. Vous convenez avec moi qu’il faut demander le maximum.

Justement, parlant d’élection à la fédération internationale, dites-nous ce qu’il en est à ce jour ?
Le président de la fédération internationale Ary Graça a annoncé déjà qu’il est candidat. C’est celui que nous avons justement soutenu il y a trois ans. Il est le seul qui s’est approché déjà de nous. Nous n’allons pas le soutenir pour zéro.

Entretien réalisé par Anselme HOUENOUKPO

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