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Le triomphe de la vérité

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Suite à la suspension du procès Dangnivo: La Cour constitutionnelle ordonne la reprise des assises


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urbain_pierre_dangnivo_disparuLe verdict de la Cour constitutionnelle au sujet de la poursuite ou non des assises spéciales relatives à l’affaire Urbain Pierre Dangnivo est tombé. Selon les sages de la Cour, les assises doivent impérativement reprendre ce jour, lundi 23 novembre 2015.
La vérité sur la disparition de Pierre Urbain Dangnivo, cadre du Ministère des Finances, continue de tenir le peuple béninois en haleine. La Cour d’assises de Cotonou qui examine depuis peu l’affaire a ordonné  le vendredi 13 novembre 2015 un sursis à statuer après que les avocats de la partie civile ont soulevé une exception d’inconstitutionnalité. Face à cette situation, la Cour constitutionnelle saisie du dossier le 13 novembre dernier, a décidé de la poursuite des assises spéciales. Les assises spéciales suspendues il y a un peu plus d’une semaine vont donc reprendre ce lundi 23 novembre 2015. Il faut rappeler, dans cette affaire qui tient en haleine le peuple béninois, que les présumés assassins ont, depuis l’ouverture de ces assises spéciales, fait un revirement spectaculaire en niant avoir un lien avec la disparition de Pierre Urbain Dangnivo. Cela, après avoir pourtant reconnu les faits en première instance. Ils disent avoir accepté d’endosser la culpabilité de la disparition du cadre de ce cadre du Ministère des Finances après des menaces, tortures et promesses d’argent. Cependant, le témoignage d’un certain Priso établit un lien clair entre Alofa Cossi Codjo, le principal accusé, et la disparition de Dangnivo. Mais, le vendredi 13 novembre dernier, les avocats de la famille de Pierre Urbain Dangnivo ont estimé, entre autres, que leur droit à un procès équitable n’était pas garanti. Selon Me Joseph Djogbénou, les conditions d’organisation du procès jettent des doutes sur son impartialité. « Dans ce contexte, ce procès ne peut pas se tenir », a-t-il déclaré. Me Nicolin Assogba indiquera que le Ministère public a accès, aux frais de l’Etat, aux éléments du dossier tandis que la partie civile est obligée de les payer. Constatant ce déséquilibre, ils ont soulevé une exception d’inconstitutionnalité. La Cour d’assises, sous la présidence du juge Felix Dossa, n’a fait que suspendre l’audience pour permettre à la Cour constitutionnelle d’analyser la demande de la partie civile dans un délai de trente jours. Mais la Cour constitutionnelle en a décidé autrement.

Yannick SOMALON

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