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Le triomphe de la vérité

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Elimination du Onze national par le Bukina Faso: L’incurie des responsables barre la route aux Ecureuils


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Qui est à la base de l’élimination prématurée des Ecureuils de la course au Mondial 2018 ? Cette question est adressée à ceux qui côtoient au quotidien le Onze national. Si les Ecureuils ont été battus dans cette double confrontation par les Etalons du Burkina Faso, c’est parce qu’en grande partie, les dirigeants ont refusé d’être professionnels dans la gestion du Onze national. Il ne suffit pas d’arborer la tunique jaune le jour du match pour estimer que l’équipe peut aller réaliser des miracles. Il faut une préparation scientifique et méthodique avant, pendant et après les rencontres. Ce qui n’est pas le cas actuellement dans les rangs des nouveaux patrons du football béninois. Tout le monde est unanime que le « pauvre » Oumar Tchomogo, seul, ne peut plus faire l’affaire. Le haut niveau a trop d’exigences dont il faut tenir compte si on veut faire le sport. Le Ministère des sports veut que le Bénin réalise des performances extraordinaires, bouscule la hiérarchie continentale et mobilise le public pour y arriver. Mais malheureusement, tout le monde a oublié qu’il faut travailler d’arrache-pied et mettre en place des structures pour y arriver. Par exemple, le Bénin n’a pas une direction technique nationale (DTN)  et l’entraineur intérimaire, dont le savoir-faire laisse à désirer, n’a même pas d’adjoint. Et pourtant tout le monde oublie qu’on ne peut pas gagner ainsi. Le jour du match, le stade est plein à craquer. On crie, on pousse à la victoire et on sable le champagne quand on gagne de façon sporadique. Les bars sont pris d’assaut par les férus du cuir rond et tout le monde est en joie. Ces victoires ne peuvent pas permettre d’aller au sommet. En effet, c’est le ministre qui a suspendu le championnat qui veut qu’on joue. C’est le ministre qui a retiré l’agrément pour incompétence des membres du comité exécutif qui commet les mêmes erreurs. Tout ceci en toile de fond, une bande de badauds, de chômeurs, de voyous… qui rodent autour de l’équipe. Si l’effectif dont dispose le sélectionneur béninois est bien géré, le Bénin peut titiller les grands à défaut de métamorphoser le football africain. Safiou Affo doit faire son mea culpa. Il n’a pas bougé d’un iota après le retrait d’agrément. On aurait dû laisser les choses telles qu’elles étaient.

José Mathias COMBOU

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