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Le Ministère de la Famille et la Société de gestion des marchés autonomes (Sogema) ont procédé, le lundi 16 novembre 2015, au lancement de la phase d’enrôlement et d’évaluation des pertes des victimes de l’incendie qui a ravagé le marché international de Dantokpa. Cette opération est assurée par l’Agence nationale de protection civile (ANPC) avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Nombreuses étaient les victimes qui ne se sont pas fait conter le démarrage de cette phase d’enrôlement. Avant le lancement de l’opération, les victimes ont eu droit à une séance de sensibilisation dirigée par le directeur général de la Sogema, Evariste Adda, et la directrice départementale chargée de la famille dans l’Atlantique et le Littoral, Mme Valérie Idossou. Cette dernière a précisé que l’opération est assurée par l’expertise de l’ANPC, du PNUD, de la Croix-Rouge et de Care International grâce à un outil conçu pour évaluer les pertes des sinistrés dont le nombre est estimé à  755. Elle a précisé que les sinistrés devront donner des informations crédibles sur le quota des marchandises parties en fumée. Elle les a ensuite invités à faire preuve d’honnêteté face aux différentes questions que leur poseront les agents recenseurs de l’ANPC. Pour sa part, le directeur général de la Sogema, les a renseignés sur la pertinence de cette opération avant de préciser que seules les victimes dont les stands sont partis en fumée sont concernées. Il est revenu sur des cas spécifiques, notamment, ceux qui ne sont plus propriétaires des stands et aussi des pertes enregistrées. Pour faciliter l’opération d’enrôlement,  il a convié les différents propriétaires à se rapprocher de sa structure. Pour cette première journée, deux cents sinistrés ont été pris en compte et cette opération est prévue pour prendre fin cette semaine.

Rastel DAN (Coll.)