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Au sujet de son évasion de la prison d’Akpro-Missérété, en février 2015, le sieur Codjo Cossi Alofa, présumé assassin de Dangnivo a fait de nouvelles révélations hier lors de son procès. En effet, il a expliqué qu’il ne s’est jamais évadé de la prison. « Je n’ai jamais fui de prison, ils sont venus me chercher. Vous-même voyez, il y a 13 portails, et ils disent que je me suis servi d’une corde, alors que la corde a été retrouvée derrière le portail. Comment une corde dont je me suis servi pour m’échapper se retrouve-t-elle dehors ? Ils ont mal ficelé leur affaire », a déclaré le sieur Codjo Cossi Alofa lors de l’interrogatoire qui a accouché de troublantes révélations. Dans ses propos, le prisonnier à la barre a nié avoir assassiné Urbain Pierre Dangnivo et que sa supposée évasion de la prison de Missérété est bien du théâtre et que c’est la hiérarchie militaire qui l’a sorti de la prison et l’a amené à Hillacondji. Arrivé là-bas, dit-il, ils lui ont remis une somme de 50.000 F afin qu’il s’installe à Lomé et de ne plus jamais revenir au Bénin. Le prisonnier qualifie ce dossier de pièce de théâtre et a affirmé que l’heure de la vérité a enfin sonné. Dans ses explications, il a détaillé comment il a été torturé par la police et la gendarmerie. En rappel des faits, le sieur Codjo Cossi Alofa, supposé assassin de Pierre Urbain Dangnivo, incarcéré à la prison d’Akpro Missrété depuis le début de l’affaire en 2010 a disparu le 03 février 2015, date de son évasion de la prison de d’Akpro-Missérété. Il a été interpellé le vendredi 27 mars 2015 au Togo par les éléments d’Interpol-Bénin, Interpol-Togo et la Gendarmerie togolaise. Il a été donc extradé au Bénin depuis ce samedi 28 mars 2015 où il a été accueilli à la frontière bénino-togolaise, plus précisément à Hilacondji, par le directeur général de la police nationale, Louis Philippe Houndégnon.